Un an après le coup d’état militaire qui a évincé le président Mohamed Morsi, le résultat des élections des 26 et 27 mai derniers donne le sourire : le général Abdel Fatah al-Sissi serait élu à 96% des voix selon les résultats officiels. Son unique adversaire politique déclaré, Hamdine Sabahi, restera sans doute inconnu de tous.
Un résultat doublement ridicule, puisqu’il est improbable en soi et suggère que la minorité s’étant déplacée aux urnes n’avait pas d’autre alternative politique.
Le taux d’abstention fut en vérité énorme, puisque officiellement, la Commission aux élections présidentielles (CEP) a annoncé un taux de participation d’environ 47,3%. Une désertion des bureaux de vote à l’origine de la prolongation du scrutin d’un jour, qui a été décidée en urgence le 28mai. Sur les chaînes de télévision égyptiennes, des figures pro-Sissi se déchaînaient pour inciter les gens à voter, pour le général bien entendu.
Moustapha al-Bakri a ainsi accusé les abstentionnistes d’être « des traîtres » : « Si chacun se dit que ce n’est pas la peine d’aller voter et qu’on peut boycotter, c’est l’avenir de la Libye ou de la Syrie qui nous attend. Si vous ne votez pas, c’est que vous êtes avec les terroristes. »
Une mascarade électorale qui brave tous les idéaux démocratiques dont la France se vante, après la torture et la condamnation de centaines d’opposants politiques. Et pourtant ? Sur le site de France Diplomatie, Laurent Fabius déclare : « Les élections en Égypte se sont déroulées du 26 au 28 mai 2014 et elles ont abouti à la victoire d’Abdel Fatah al-Sissi. La France lui souhaite du succès dans l’accomplissement de sa haute mission. »
D’après le gouvernement français, « ce scrutin s’est déroulé dans le calme » et participe à un « processus de transition politique vers des institutions civiles respectueuses de l’État de droit, des droits de l’Homme et des libertés publiques. »
Pour la France, un coup d’état est donc un processus de transition politique comme un autre, tant que l’élu destitué va à l’encontre de ses intérêts géopolitiques. Nous mettons à la disposition de nos lectrices et lecteurs la page web en question, qui risque fortement de ne plus être accessible lorsque le général et despote al-Sissi aura massacré suffisamment de citoyens égyptiens pour déranger la France.
Crédit Photo : Bilan d’Amnesty International
font délirer les arabes…
Les israélien y sont pour quelque choses , trop dangereux pour eux que l’Égypte soit gouvernée par un vrai musulman.
Du coup ils ont financé un coup d’état et ils ont foutus un de leur nombreux pantins là-bas.
Le vote est interdit, ni député, ni maire, le pouvoir n’appartient pas à l’homme, le seul législateur est Allah. Qu’Allah nous ouvre la voie de Son paradis.
Le vote est interdit ? Depuis quand ?
Le vote pour le musulman oui il est interdit hamdoulileh.
Nous ne pouvons pas voter pour une personne qui modifie les lois d’Allah en France et dans tout autre pays (encore pire en France ou la lutte première est l’islam, Allah et Son messager sws).
Il faut étudier la question et ne pas écouter les imams diriger par le gouvernement.
Un criminel de l’armée.
Oui c interdit
Sissi comme pharaon ou pire INCHALLAH sa fin comme la fin de pharaon par un tsunami un fort séisme ou grêlon 500 g Amine l’application de la charia islamique est un ordre d’ALLAH pour les êtres humains Sissi Bachar assed et ces dictateurs arabes n’ont pas voulu appliquer la charia ne sont pas des êtres humains