Le Parlement yéménite, majoritairement composé des partisans de l’ancien président Ali Abdallah Saleh et du parti Al-Islah, a voté le 15 décembre au soir l’interdiction des attaques de drones américains. Lors du vote, les députés ont souligné « l’importance de mettre les citoyens à l’abri de toute agression » et de « maintenir la souveraineté de l’espace aérien yéménite ».
Cette décision fait suite à la tragédie du 12 décembre dernier, lorsqu’un cortège marital s’est fait attaqué par ces drones à Al-Bayda, causant la mort de plus de 15 personnes et en blessant plus de 20 autres. Face aux protestations des proches des victimes qui ont bloqué les routes dans le centre du Yémen et ont menacé de se soulever contre le gouvernement, ce dernier a présenté des excuses officielles et a offert plus de 168 000 dollars de compensation, ainsi que 100 « Kalashnikov » aux familles.
Un Parlement désuet
Le vote du Parlement yéménite ne risque pas de changer la politique des autorités de Sanaa qui coopèrent activement avec les États-Unis. En effet, depuis la destitution de l’ancien président Saleh, le Parlement n’a pas été renouvelé et n’a donc aucune autorité. Ce vote ne risquera pas non plus de changer la politique des Etats-Unis qui assassine enfant, homme et femmes via ses appareils téléguidés.
Un expert politique estime que le vote du Parlement « apparaît plus comme une tentative des partisans de l’ancien président de mettre la pression sur (le chef de l’Etat intérimaire) A. Mansour Hadi que comme un véritable acte législatif ».
Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent régulièrement les bavures liées à l’usage de drones au Yémen, au Pakistan, en Afghanistan…
Ce vote contre les drones ne risquera pas non plus de changer la politique des Etats-Unis qui assassine enfant, homme et femmes via ses appareils téléguidés.
attaquer un etat souverain est un acte terroriste dont les usa sont le plus grand état terroriste aux monde et le plus grand colonisateur,
à titre d’exemple plus de 35000 soldats américains autour de la MECQUE
Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent régulièrement les bavures liées à l’usage de drones au Yémen, au Pakistan, en Afghanistan.
US GO HOME…..