L’islam est aujourd’hui la deuxième religion en France après le catholicisme en termes de population, et la troisième en nombre de lieux de culte.
Essentiellement issues de l’immigration connue par la France à partir des années 1960, les populations musulmanes sont essentiellement aujourd’hui de deuxième, de troisième voire de quatrième génération.
Lors d’un discours à Mulhouse ce mardi 18 février, sur le thème du « séparatisme islamiste », Emmanuel Macron a annoncé la fin progressive « des imams détachés » par les pays d’origine, un système accusé d’alimenter un « islam consulaire ».
D’après le ministère de l’intérieur, pour 2 500 lieux de culte, 301 imams sont payés par des pays étrangers pour exercer sur le sol français.
Leur venue est encadrée par des accords bilatéraux entre la France et trois États partenaires : la Turquie (151 imams, dont environ 65 % de fonctionnaires turcs), l’Algérie (120 imams) et le Maroc (30).
Des influences étrangères
L’un des objectifs du gouvernement dans cette nouvelle feuille de route est de débarrasser ‘l’Islam en France’ des influences étrangères. Et ce, afin de permettre aux musulmans de France de vivre sereinement leur pratique religieuse, comme la majorité de ces derniers souhaiteraient.
La formation des Imams est donc essentielle
Une formation qui serait en adéquation avec les préceptes de la religion musulmane certes, mais également en accord avec les lois de la République et les principes de … la laïcité.
Des Imams formés en France, cadrés et qui ne font pas office de prédicateurs en guerre contre la République qui souvent dérivent du message originel de l’Islam.
Des lieux de cultes subventionnés par les pays partenaires
La loi de 1905 interdit à l’Etat français de financer la construction et l’entretien des mosquées. Du coup les gouvernements étrangers comme l’Algérie, la Turquie ou l’Arabie Saoudite ou encore le Maroc mettaient la main à la patte.
Aujourd’hui le gouvernement français dit STOP à ces financements !
D’où la nécessité de mettre en place des financements alternatifs et concrets pour pallier à ces besoins, tout en ayant le souci de ne pas mettre en cause les valeurs de la République et les valeurs de l’Islam.
Un défi d’envergure à relever pour l’ensemble des protagonistes concernés, volontaires et ayant le désir de faire concilier pratique religieuse et République.