La Turquie apporte son aide aux Palestiniens pour attester leurs droits sur leurs biens, et ainsi mettre en cause la version israélienne selon laquelle la Palestine historique ne leur appartenait pas.
En effet Selon le site web du journal israélien Israel Yahom Ankara aurait livré à l’Autorité palestinienne une copie des archives de l’Empire ottoman ainsi que des dizaines de milliers de documents polycopiés de ses archives. Il s’agirait essentiellement de titres fonciers qui datent depuis l’empire ottoman qui a gouverné la Palestine entre 1516 et 1917.
Des avocats palestiniens aux affaires
Les avocats de l’Autorité palestinienne utilisent déjà les documents archivés afin de contester les revendications israéliennes de terres dans tout Israël, principalement à Jérusalem, en Judée et en Samarie.
Jérusalem et la Cisjordanie en question
Ces documents attestent que des Palestiniens possédaient des terres dans toutes les régions palestiniennes, à Jérusalem al-Quds et en Cisjordanie occupée.
Les documents attesteraient qu’Israël aurait confisqué le quartier al-Magharibas, situé aux alentours du mur al-Bouraq, après en avoir chassé ses habitants palestiniens et détruit leurs maisons, pour y édifier une cour de prière pour les juifs.
Des informations embarrassantes pour l’Etat hébreu
« Celles-ci les aident à confirmer la possession des biens fonciers par les Palestiniens en cas de litige. Tant qu’Israël confisque les terres, il n’y a aucune probabilité juridique pour les lui arracher. Mais de point de vue de la communication, ces documents fonciers sont de nature à embarrasser Israël », selon le site israélien.
Pour un droit au retour légitime
Le juge Musa Shakarneh, président de l’Autorité palestinienne foncière, aurait enregistre déjà des terres par le biais des bureaux d’enregistrement immobilier de Judée-Samarie et de Jérusalem, notamment avec l’aide de la Turquie et de ces précieuses archives.
Dans une interview avec l’agence de presse palestinienne officielle Wafa, Shakarneh a expliqué que le cadastre des Palestiniens vivant à l’étranger l’aidait à réaliser le « droit au retour ».