Chaque année en France environ 110 000 jeunes sortent du parcours scolaire sans qualification et sans diplôme et sans orientation de repli. Ce « décrochage » comme on l’appelle n’est pas sans conséquence: délinquance, problèmes familiaux, surendettement, chômage de longue durée…
Beaucoup d’entre nous connaissons dans notre entourage direct un ou plusieurs exemples de ces jeunes qui ont peu à peu déserté les bancs de l’école et n’ont aucun projet professionnel derrière et très peu d’accompagnement.
Pourtant des solutions efficaces existent. En particulier les fameuses écoles de la seconde chance (E2C), présidées par l’ancien premier ministre Edith Cresson, sont ouvertes toutes l’année à tous les candidats de moins de 26 ans qui montrent de l’intérêt et surtout de la motivation à retenter leur chance à l’école et décrocher une formation qualifiante.
Un site dédié de l’ONISEP dirige de manière générale vers toutes les options qui s’offrent pour un jeune en décrochage. Un numéro vert, le 0 800 12 25 00, est également mis à disposition pour permettre aux jeunes sans diplôme et à leurs parents d’échanger avec un conseiller par téléphone. Il leur apporte une information fiable sur les solutions de retour en formation et sur les structures d’accompagnement.
Il est important d’en parler. Tout le monde a le droit en effet de faire des erreurs et les parents doivent accepter ces échecs scolaires parfois dûs à des problèmes de famille, d’entourage ou d’orientation, qui ne doivent pas condamner les enfants à rater leur vie. La maturité vient parfois avec l’âge et un jeune homme ou une jeune fille motivé(e) à 24 ou 25 ans à reprendre une scolarité et une vie normale doit être aidé à celà par la communauté. La solidarité et la compassion sont au coeur du comportement du bon musulman.