Des vélos en bambou, c’est l’idée innovante qu’a eu Bérénice Dapaah en 2010 pour créer de l’emploi au Ghana. Cette étudiante en fin de cycle de gestion d’entreprise s’est associée avec des étudiants ingénieurs et ont créé leur entreprise prometteuse dans le but de palier à la crise de l’emploi. Consciente du peu de débouchés, elle a voulu créer son entreprise et voulu développer son inspiration avec les jeunes.
Portée par l’International Network of bambou and Rattan, elle explore l’idée d’utiliser cette plante, le bambou, comme matériau de base à la fabrication de vélos écologiques. Elle a visé en plein dans le mille. La Ghana Bambou Bike Initiative, cette jeune entreprise a reçu le prix Seed( graine) seulement six mois après la fabrication du premier prototype, et d’autres prix internationaux par la suite, car ce vélo a du potential.
Très abordable alternative écologique à la voiture, le vélo en bambou, plus solide, léger et écologique a plusieurs qualités: le bambou est 5 fois plus résistant que l’acier à tel point que les chinois l’utilisent pour la fabrication d’échafauds. Il est plus écologique à la production et protège les sols de l’érosion. De plus, il produit 35% d’oxygène de plus et pousse plus vite que d’autres arbres.
Même si le prix de vente est de 40$ plus cher pour les vélos en bambou par rapport à ceux en acier, comme le précise Dapaah, le nombres d’avantages en explique le coût. Dapaah Bérénice et son entreprise, qui ne cesse de former des jeunes, est consciente de la partie sociale de son activité. Elle et ses co-fondateurs ont l’objectif de » former chaque employé pour qu’il forme à son tour 5 à 6 autres jeunes à son tour » pour pouvoir assurer la perennité de l’entreprise dans tout le Ghana.
« Ce que j’aime le plus dans ce travail, c’est quand je rentre dans l’atelier et que je vois que l’on a donné un revenu à des jeunes » se félicite Dapaah. Ce n’est pas qu’une initiative pour l’emploi mais une chaîne pour l’envie de créer et de positiver.
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