Il a tout juste 28 ans mais dispose déjà d’un impressionnant CV. Badis Diab, c’est cet algérien qui fascine le monde de l’humanitaire.
À la tête de UNITY, une ONG internationale active quotidiennement dans 35 pays à travers le monde, le jeune activiste propose une répartition des richesses totalement novatrice et futuriste.
Un modèle de développement singulier, qui fait de Badis Diab un des plus grands acteurs humanitaire de son époque.
Portrait
Difficile de définir qui est réellement Badis Diab, à la fois ex-footballeur, entrepreneur, influenceur et acteur humanitaire majeur, il ne fait aucun doute que le personnage fascine par son parcours.
Ce qui nous intéresse avant tout, c’est de savoir comment ce jeune algérien est devenu aussi incontournable dans le monde de l’humanitaire.
Comment a t-il réussi à structurer une organisation aussi importante et aussi étendu à travers le monde ? Et quels sont ses financements ?
Fils d’immigrés algériens, il grandit dans le sud de la France. Très jeune et porté par le rêve de devenir footballeur professionnel, ses qualités précoces sont repérés pas l’AS Saint Etienne qui lui offre son premier contrat, à l’âge de 15 ans.
Alors qu’un brillant avenir lui est promit dans le football, sa carrière s’arrête brutalement à l’âge de 20 ans. Le jeune homme se retrouve à la rue et sans aucun soutien. Il connaîtra des années de doutes et de remises en question, entre chômage et difficultés financières.
Son éclosion, elle se déroule en 2016, Badis Diab a alors 25 ans. Il quitte sa région natale et s’installe à Paris avec l’envie profonde de réussir. Dans la capitale, il y fonde la startup Galactik France, spécialisée dans l’accompagnement des footballeurs amateurs.
La réussite est fulgurante et le jeune algérien prend une toute autre dimension. Le célèbre magazine français ÉcoRéseau Business le classe parmi les 10 entrepreneurs de l’année 2018, et l’algérien enchaîne des couvertures de presse à travers la France, les États-Unis et l’Afrique.
La rencontre avec l’humanitaire
À l’été 2016, lors d’un voyage professionnel au Ghana, Badis Diab découvre la misère sociale du continent africain. Dans la province de Tamale, il est frappé de plein fouet par la précarité et la pauvreté que subissent les ghanéens.
À son retour en France, il s’engage définitivement dans l’humanitaire. Il crée tout d’abord la Fondation Badis Diab, une organisation panafricaine dans le but de prendre en charge l’éducation des enfants ghanéens.
Encore inconnu dans la sphère de l’humanitaire, l’algérien se fait rapidement un nom, son organisation s’étend alors à travers une grande partie de l’Afrique de l’ouest, et plusieurs milliers d’enfants vont bénéficier d’une aide dans leur éducation scolaire.
Quelques années plus tard, en début 2019, Badis Diab « passe la 5ème » en créant aux cotés d’un autre activiste algérien, Karim Amrani, l’organisation UNITY, une ONG internationale active quotidiennement dans 35 pays différents à travers le monde.
Il y défend des causes tels que l’éducation, la santé, la biodiversité, le droit des femmes ou encore le handicap.
Il instaure un revenu universel en Ouganda, où il propose un salaire minimum à toute une population d’un village situé dans le district de Sironko, et ce pour les 10 prochaines années.
En même temps, il organise le parrainage de plusieurs milliers d’enfants entre la Palestine et l’Afrique.
Badis Diab affirme que les donateurs sont diverses, « des footballeurs professionnels, des entrepreneurs, des artistes, des médecins, des boulangers et des personnes sans emplois », et que le financement de ses impressionnantes activités à travers le monde proviennent de personnes issues de toutes classes sociales, de toutes origines et de toutes confessions.
Alors qu’il annonce le développement de ses activités dans 71 pays à travers le monde au courant de l’année 2020, Badis Diab s’est imposé comme un homme véritablement influent dans la sphère humanitaire, et il ne fait plus aucun doute qu’il sera dans les années à venir un acteur social de référence pour les futures générations.
Macha Allah il faudra qu’il pense aussi à nous au Cameroun inch’Allah