Si le rapport à l’Islam a définitivement changé depuis le 11 septembre 2001, la Russie a décidé, en 2002, de promulguer une loi dite « contre l’extrémisme » visant à réprimer toute incitation à la haine raciale, religieuse, politique, ainsi que l’appartenance à une organisation qualifiée d’extrémiste. En 2006 et 2007, deux amendements étendaient encore davantage la notion d’extrémisme. Depuis cette loi de 2002, 2142 ouvrages ont été interdits dont beaucoup de classiques de la théologie musulmane. Les traductions de Coran ne sont pas épargnées.
Vers l’interdiction d’une traduction indépendante du Coran ?
Après que la traduction russe la plus lue du Coran ait été interdite en septembre dernier, considérée comme « incitant à l’hostilité nationale, raciale et religieuse » par un tribunal russe, le Conseil des Muftis de Russie propose une nouvelle traduction qui résulterait d’une « interprétation de théologiens russes et étrangers » affirme Rushan Abbyasov, député à la tête du Conseil.
La décision du tribunal russe en septembre avait suscité l’indignation des musulmans russes mais aussi ceux des autres pays. Ce geste était fort dans la mesure où cette traduction était la plus lue, mais aussi parce que cette décision était dangereusement proche de l’interdiction du Coran dans le pays.
Selon le quotidien russe Izvestia, la nouvelle traduction proposerait une traduction combinée du Coran et de la Bible mais Rushan Abbyasov dément cette information. Il précise qu’une traduction du Coran ne peut être qu’initiée et éditée par des musulmans, et une traduction de la Bible réalisée que par l’Eglise orthodoxe, et que donc, aucune proposition n’a été faite pour traduire conjointement les deux.
Une liste noire des ouvrages qualifiés « d’extrémistes »
Suite à la loi anti-extrémiste de 2002, un millier d’ouvrages ont été censurés. La présence de certains textes au sein de cette liste noire est compréhensible tel que « Mein kempf » d’Adolf Hitler. D’autres en revanche, sont injustement interdits comme la traduction du Noble Coran. En effet, nous savons que le Livre Saint ne peut avoir d’effets pervers sur les lecteurs, bien au contraire alors pourquoi cette censure et cette destruction si ce n’est la crainte de la propagation de l’Islam ?
Sur la question de la traduction des livres théologiques, Vladimir Poutine s’est même exprimé en personne lors de son discours du 225ème anniversaire de la Direction spirituelle centrale des musulmans de Russie. Il avait affirmé sa volonté de résoudre les « problèmes liés à la traduction de publications théologiques et populaires musulmans en Russie ».
En juin 2012, 65 ouvrages islamiques ont été ainsi qualifiés « d’extrémistes » et placés sur la fameuse liste noire. Ils sont placés sur cette liste par les tribunaux russes qui jugent selon leurs goûts s’ils sont extrémistes ou non. Parmi eux, nous trouvons Riyad as-Salihin (Le Jardin des Vertueux) et les Quarante hadiths de l’imam Nawawi.
Les critiques fusent concernant cette loi. Beaucoup la dénoncent considérant qu’elle est un moyen de censure, et qu’elle permet aussi d’étouffer les voix dissidentes et de violer la liberté de religion. Les décisions des tribunaux demeurent totalement arbitraires, avec un vide argumentaire.
L’islam est la deuxième religion du pays, après l’orthodoxie. Selon des experts, les musulmans pourraient devenir la première communauté religieuse du pays d’ici 2050.
La hawla wala kouata illa billah …
salam aleikoum
La RUSSIE orthodoxe et slave ne comprends rien à l’islam et ne veut surtout pas du bien aux musulmans à titre d’exemple les guerres de Tchéchénie, d ‘ Afghanistan, soutien au dictature tel le clan ASSAD
en SYRIE ect…
a tous mes frères muslim de Russie. appprenez l arabe et lisez le en arabe. ne laissez pas ces saitan falsifié le livre sacré
9. En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien . ( sourate 15 ) ils ont bien essayer avant la russie, et ils ny sont pas parvenus et ils pourront pas !