L’Islam est au centre d’un spectre médiatique déformé. Lourdement décrié, prétendu porteur de tous les défauts et source de tous les maux, caricaturalement dépeint (généralement par ignorance et/ou piètre manipulation), ses valeurs humanistes séduisent pourtant chaque année, de très nombreuses personnes à travers le monde.
Alors, comment expliquer l’enthousiasme d’un si grand nombre d’occidentaux convertis à l’Islam, issus de toutes les franges sociales ? Qui mieux que des personnes ayant côtoyé les deux univers peuvent témoigner du bien-fondé de cette religion, méconnue en réalité.
Cher lectorat, ouvrez grand vos yeux et surtout vos cœurs… En lisant ces témoignages de conversion, vous allez constater que ces converti(e)s sont loin de tenir des propos dénués de clairvoyance. Rares sont les « grands » médias qui leur donnent la parole, préférant la sensation au détriment de la réflexion.
L’instinct de l’enfance
« Le premier signe que j’ai eu d’Allah fût dans le Jura (Port-Lesney il me semble), ça fait si longtemps… Dieu seul sait comment cette bague est arrivée dans mes mains.
Étant enfant, vers l’âge de 10 ans, je me suis baignée et j’ai découvert une bague (wa Allahu a‘lam si mes souvenirs sont bons) en fer (probablement d’un homme vu sa grande taille), avec une gravure représentant le nom d’Allah au-dessus des deux portes de la Mecque. Dieu seul sait comment cette bague est arrivée dans mes mains. Au début je n’ai pas réalisé ce signe, j’étais trop petite mais je l’ai toujours gardée. J’aurais pu la jeter, la perdre ou la donner mais non je l’ai encore depuis tout ce temps !
N’ayant pas été baptisée, mes parents athées nés catholiques voulaient me laisser le choix de ma religion, comme je ne connaissais que le catholicisme j’ai choisi moi-même d’aller à l’église, chose qui est rare pour un enfant sans qu’on l’incite à le faire. J’avais une énorme envie de croire… Je regardais toujours le ciel et réfléchissait et méditais.
Je me suis donc fait baptiser à 12 ans, fait plutôt rare (on baptise plutôt les enfants à la naissance). Ma mère m’avait acheté un grand cierge de baptême, je portais un crucifix en or autour du cou, je m’en souviens encore. J’ai fait 1 an de catéchisme, cela m’ennuyait. J’étudiais le livre biblique « Ta parole est un trésor » mais je trouvais cela illogique de dire et penser que Jésus c’est Dieu et Son fils. Comment un Dieu pourrait enfanter vu qu’Il n’a rien d’humain, et comment un Dieu pourrait être humain vu qu’il meure tôt ou tard… Jésus (paix sur lui) avec tout le respect et l’amour qu’on a pour lui, est un prophète.
J’étudiais ce que disaient les apôtres de Jésus, et on m’apprenait à invoquer Marie, ou Jésus ou le Seigneur, tout ce mélange ne m’a jamais convaincue. La prière catholique en fermant les mains également ne m’a jamais apaisée, espérer recevoir quelque chose en joignant ses mains collées l’une sur l’autre, mon cœur ne s’est pas ouvert. Quand j’étais catholique, je n’ai pas cru véritablement en Jésus, c’est en devenant musulmane que j’ai cru en lui.
À 12 ans encore, en primaire, nous avions un jeu qui s’appelait : « le jeu de la tomate » avec un cercle de personnes, cela consistait à taper dans un ballon chacun. Je n’oublierai jamais ce jour !
En jouant, j’ai tapé dans le ballon et ma main droite a frôlé le sol. Je me suis blessée et j’ai saigné. C’était le doigt de la chahâdah (témoignage de foi), j’ai encore la cicatrice sur mon index, (celle qui m’a soignée s’appelait Fatima). Allah m’a choisi soubhanallah (Gloire à Lui) ! Quel ingrat renierait tous Ses signes ?
J’ai une tante qui avait des croyances bouddhistes sur la réincarnation, elle aimait beaucoup l’astrologie, la voyance, etc. Comme elle m’en parlait souvent, j’ai réfléchi à cette optique avant d’accepter l’Islam. Les statues ne m’attiraient pas du tout vers la spiritualité.
En novembre 1998 durant les vacances de la Toussaint, je suis partie en Angleterre avec une amie à ma tante, c’était une nigérienne très catholique. Elle avait sa famille à Londres, plus particulièrement à East Bank, à proximité d’un quartier juif. Pendant notre séjour j’étais donc entourée de juifs très pratiquants, ils étaient habillés tout en noir, avec un chapeau et deux papillotes de cheveux de chaque côté. J’aurai pu rester catholique, devenir athée, juive ou bouddhiste, mais Allah m’a épargnée et m’a favorisée. Al-hamdulillah !
Quelques années plus tard en 2001, je me suis intéressée de plus en plus à l’Islam. Et je me dis aujourd’hui, même si j’ai mis du temps à le comprendre, je n’ai pas gardé cette bague pour rien ! Al-hamdulillah, ma cha’ Allah. Un jour j’étais avec deux amies et nous avions invoqué Allah. En sortant de la maison, un passant que nous ne connaissions pas nous a dit : « Si tu es quelqu’un de bien, tu rencontreras des gens biens ». Dix minutes plus tard, une autre personne nous dit la même chose ! Et pourtant ils ne se connaissaient pas, cette anecdote est ancrée dans nos mémoires.
J’ai lu le Noble Coran, comment peut-on rester insensible ? À moins de ne pas avoir de cœur ! Quand j’ai débuté la prière… soubhan’Allah ! J’ai senti que mon cœur s’est ouvert et fût lavé, j’ai senti une lumière de miséricorde et de bonheur dans mon coeur. Je remercie Allah car si j’étais née dans l’Islam, peut-être que je n’aurais pas eu la même conscience vis-à-vis de Lui. Allahu A’lam.
Je le souhaite à tout le monde, in cha’ Allah, car si on n’a pas la foi, c’est impossible d’être heureux ! Je n’ai pas cité tous les signes que j’ai eu de Lui car la liste serait si longue… Pour moi, ce sont assez de preuves pour croire en Allah… Je n’ai besoin de personne pour croire en Lui ! Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah !
Ach’hadou an lâ ilâha illa-Llâh wa ach’hadou anna Mouhammadan rassoulou-Llâh. J’atteste qu’il n’y a de véritable divinité digne d’adoration qu’Allah et j’atteste que Mohammad est le messager d’Allah. »
Salam alaikoum. Mâcha Allah. Allâhou akbar
ma cha allah allaho akbar , bien venu mes soeurs e islam qu allah vous bénisse, amiiiiiiiiiiiiin