Vous ne pourrez jamais mesurer à l’avance l’impact qu’auront vos bonnes actions, car celles-ci changeront parfois littéralement le cours de votre vie.
L’un des exemples les plus explicites de cela est l’histoire du prophète Moussa [‘alayhi salam] au moment où il s’enfuit de Fir’awn (Pharaon).
Vous connaissez surement l’histoire de Moussa [‘alayhi salam] qui fut élevé dans le palais de Fir’awn en Egypte, mais résumons là brièvement pour illustrer nos propos.
Un jour alors qu’il entrait en ville, il vit un homme parmi les Banou Isra’il se battre avec un autre homme faisant partie de ses adversaires. L’homme de son peuple appela à l’aide Moussa [‘alayhi salam] et il tua l’adversaire d’un seul coup de poing. Ce geste avait été commis par erreur, car Moussa avait simplement voulu défendre l’opprimé et n’avait pas contrôlé la grande force dont Allah l’avait doté.
Il regretta profondément son geste et demanda pardon à Allah, mais le lendemain, la personne qu’il avait sauvé le dénonça publiquement et Moussa fut contraint de fuir, craignant que Fir’awn ne s’en prenne à sa vie.
Il fuit donc l’Egypte, sans nourriture, sans argent, avec juste les habits qu’il portait sur son dos et il arriva dans un endroit appelé Madyan, comme indiqué dans le Coran (Sourate 28 – Al Qasas).
On peut dire qu’il était alors comme un réfugié, ne sachant même pas où il pourrait se rendre pour répondre à ses besoins les plus basiques comme le fait de se nourrir ou avoir un toit sur la tête.
Imaginez alors la peur, la panique, le doute que Moussa ressentit à ce moment-là…
Il arriva ensuite à un point d’eau à Madyan où il trouva un attroupement d’hommes abreuvant leurs bêtes en se bousculant. Le Coran mentionne qu’il trouva également deux femmes se tenant à l’écart et retenant leurs bêtes.
Il alla les voir et leur demanda : « Que voulez-vous ? »
Elles répondirent : « Nous n’abreuverons que quand les bergers seront partis ; et notre père est fort âgé. »
C’est-à-dire qu’elles ne pouvaient concurrencer les autres bergers et n’avaient pas non plus les moyens d’engager un servant pour remplacer leur père âgé.
Moussa [‘alayhi salam] se porta alors volontaire pour les aider à abreuver leurs bêtes. C’est à partir de cette petite action que commence le changement pour la vie de Moussa.
Moussa lui-même est un réfugié qui ne possède plus rien, lui-même n’a pas d’argent à leur donner. Il ne peut rien leur donner si ce n’est la seule chose qu’il a… la sueur de son front. Il était physiquement fort, alors il se porta volontaire pour abreuver ces bêtes.
Une fois le travail terminé, il ne leur demanda rien en retour et retourna à l’ombre d’un arbre. Il fit alors une magnifique invocation coranique, et nous espérons que vous la mémoriserez et la ferez régulièrement inchaAllah :
« رَبِّ إِنِّى لِمَآ أَنزَلْتَ إِلَىَّ مِنْ خَيْرٍۢ فَقِيرٌۭ »
« Rabbi Inni limaa anzalta ilayya min khayrin faqiir »
« Seigneur, je suis un pauvre concernant n’importe quel bien que Tu peux me donner »
C’est-à-dire que Moussa [‘alayhi salam] apprécierait n’importe quel bien dont Allah le doterait.
Moussa fit un acte de charité, c’est-à-dire le fait d’abreuver les bestiaux, ou le fait d’aider deux femmes qui avaient besoin d’aide, mais quel fut l’impact de cette bonne action et de son invocation ? Qu’est-ce qui se passa en l’espace de quelques heures ? SoubhanAllah.
L’une des deux femmes revint le voir, embarrassée et timide et lui dit : Mon père t’appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous. »
Alors ils allèrent à la maison du père, et en l’espace d’une nuit… SoubhanAllah, en l’espace d’une nuit Moussa obtint : un salaire, une carière, une demeure, et par-dessus tout cela, une épouse vertueuse également. MachaAllah, tabarakallah.
Ceci est l’effet des bonnes actions. Pensez-vous que Moussa eut la moindre idée de ce bien qui l’attendait quand il aida ces femmes en détresse ?
Il ne savait même pas où il serait le lendemain ! Mais quand il fit preuve de générosité, Allah fut Généreux à son égard en retour.
Moussa [‘alayhi salam] n’avait aucune idée des conséquences de ses actions, mais SoubhanAllah, le bien s’ouvrit devant lui.
Ne négligeons donc plus aucune bonne action qui est à notre portée, fut-elle minime !
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Traduit par Ajib.fr depuis : source
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