La commémoration annuelle de la tragique Nakba, 66 années plus tôt en Palestine, a été assombrie par la mort de deux jeunes palestiniens aux environs de Ramallah. Blessés par balle à la poitrine lors de heurts avec des soldats israéliens le 16 mai dernier, Mohammad Oudeh (17ans) et Moussaab Nouwara (20ans) sont décédés à l’hôpital où ils avaient été transportés, d’après les sources médicales.
Ces deux morts dramatiques s’ajoutent à l’interminable liste des meurtres à l’actif de l’occupant sioniste. Mais quelle est donc cette « Nakba » pour laquelle ces deux jeunes hommes ont péri ?
Le souvenir, source d’espoir
La Guerre de Palestine de 1948, qui couvre les six derniers mois du mandat britannique de Palestine, est la première guerre israélo-arabe et surtout la plus connue puisqu’elle a engendré l’expulsion de plus de 700’000 arabes palestiniens de leurs villes et villages dans l’impunité la plus totale : la Nakba.
Le très symbolique « droit au retour », magnifiquement représenté par l’oeuvre du Handala de Naji al-Ali, leur est depuis refusé et 90% de leurs villages furent détruits. Le 15 mai (1948) représente la date officielle de l’entrée en guerre des armées arabes durant 6 semaines, prélude de la victoire de l’armée israélienne dont la Haganah. La population palestinienne déplacée pensait alors pouvoir rentrer prochainement chez eux, sans se douter que plus de 60ans plus tard, tout ce qui leur resterait se résumerait à de vieilles clefs et de vieux actes de propriété…
En 1947, ce sont donc plus de 700’000 palestiniens qui ont fui des terres qu’Israël s’est empressé de contrôler, sous la menace de subir le même sort que la population du village de Deir Yassin, massacrée. Actuellement, on estime à près de 7 millions les descendants de ces déportés palestiniens, qui vivent principalement dans des camps de réfugiés principalement en Cisjordanie, dans la Bande de Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
Des commémorations toujours plus réprimées
Cette année, des affrontements ont eu lieu un peu partout dans un contexte de tension générale. Près de Ramallah, ce serait quelque 200 jeunes palestiniens qui auraient affronté les militaires israéliens, selon des témoins. L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire.
Partout dans le monde, les ambassades palestiniennes et diverses associations ont commémoré la Nakba. Malgré l’importance des terres volées à l’époque sans qu’aucune justice ne soit rendue, l’occupant sioniste ne respectant que sa propre loi, Israël poursuit sa volonté de colonisation dans l’idée d’établir un « Grand Israël » épuré de toute présence non-juive.
Pendant ce temps, le lobbying s’assure que tout individu prenant conscience de cette injustice sans fond soit consciencieusement accusée d’anti-sémitisme.
La déportation est l’action d’obliger quelqu’un à quitter son habitat (territoire ou pays), soit pour l’obliger à s’installer ailleurs, soit pour le détenir dans un camp. Il est déplorable d’avouer que les leaders sionistes de l’époque et la partie de la communauté juive qui les ont suivi aient donc déporté la presque totalité de la population arabe de Palestine sans le moindre remord, alors que la déportation juive de la Seconde Guerre mondiale était encore présente dans tous les esprits.
les juifs vont le payer un jour ou l autre ….bien mal acquis ne profites jamais …
Cela fait toujours mal de savoir ceci, et sachant que des puissance arabo-musulmane ne défendent pas la Palestine, comme les rohingyas et tous peuple musulman opprimé. Les sionistes vont le payer c’est sur mais on va devoir répondre de notre passivité fasse a sa… Surtout les dirigeant des pays arabes. Ou est la Hamas et tous sa, j’ai jamais compris leur rôle a ses organisations. Qu’Allah soit avec eux et allège leur maux.