En France, la liberté d’expression, est l’une des plus importantes libertés publiques. Pourtant, nous avons pu en constater les limites lors de la récente annulation d’un colloque intitulé « Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l’appel au boycott international: Israël, un État d’apartheid ? ».
Pressions du CRIF et de ses partenaires pro-israéliens
Ce colloque sur la politique israélienne, devait se tenir les 27 et 28 février prochains à l’Université de Paris VIII-Saint-Denis (93), à l’occasion de la 8ème édition de la Semaine internationale de l’apartheid israélien (Israel Apartheid Week) du 20 février au 10 mars .
Le Collectif Palestine a déclaré que tout comme l’an dernier pour l’ENS, « la direction d’un établissement public d’enseignement supérieur a cédé aux injonctions» du Conseil représentatif des institutions juives de France.
En effet, le CRIF n’a pas tardé à dénoncer cette initiative qualifiée de « discriminatoire » et a menacé l’Université de saisir la justice si rien n’était fait pour tout annuler. Le CRIF s’est dit choqué en apprenant les thèmes de certaines conférences comme «L’apartheid, un concept pertinent pour l’analyse de la question palestinienne» et «Le boycott d’Israël, une mise en perspective» et estime que ce colloque est « susceptible de provoquer des troubles manifestes à l’ordre public ». Le Bureau National de vigilance contre l’antisémitisme avait également montré son indignation et menacé de porter plainte.
Sous toutes ces pressions, l’Université s’est donc résignée à interdire la tenue du colloque. Le Président de Paris-VIII, Pascal Binczak, a finalement estimé que ce colloque ne devait pas avoir lieu sous prétexte qu’il y avait un risque de prise de position et de remise en cause du principe de neutralité du service public puisque les débats sont organisés au sein d’un établissement public.
Une liberté d’expression à deux vitesses
De leur côté, les organisateurs, indignés, rétorquent en dénonçant une « atteinte manifeste à la liberté d’expression ». Pourtant, le colloque était prévu depuis longtemps, validé, et financé par le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes.
De plus, le principe même d’un colloque est la rencontre de plusieurs chercheurs, enseignants, et analystes, se réunissant afin d’échanger et de confronter des idées, partager différents points de vue, et débattre (à cet égard notons le point d’interrogation dans l’intitulé du colloque).
De même, dans une certaine mesure, le principe de neutralité avancé par le Président de l’Université, n’a donc pas lieu d’être, car il remettrait dans ce cas là en cause l’essence même d’un colloque universitaire.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que le CRIF s’ingère dans des décisions d’établissements d’enseignement supérieur et parvient à obtenir des annulations. En effet, dans une précédente affaire, selon le Conseil d’Etat, la Directrice de l’ENS n’avait pas porté atteinte à la liberté d’expression et de réunion en interdisant de prêter une salle au Collectif Palestine ENS qui souhaitait organiser une réunion sur la Palestine animée par de nombreuses personnalités dont Stephane Hessel (référé du 7 mars 2011).
In fine, le CRIF, supposé représenter la communauté juive de France, prend position et semble se montrer tel un fervent défenseur des intérêts de l’Etat d’Israël, de sa politique discriminatoire et colonialiste envers le peuple palestinien.
Le CRIF ne craint sûrement pas d’être critiqué par les partis politiques dominants (UMP, et PS), de leurs représentants, N. Sarkozy et F. Hollande, qui s’étaient empressés de participer au fameux dîner annuel le 8 février dernier, et qui fut d’ailleurs très politique.
Les organisateurs du colloque ne comptent pas s’avouer vaincus. Ainsi, une lettre ouverte mise en place par un collectif et déjà signée par de nombreux intellectuels (des universitaires notamment) circule. Elle s’adresse au Président de l’Université afin de reconsidérer sa décision d’annulation. Il n’est pas trop tard pour revenir en arrière.
Programme du colloque
Quand il y a débat il y a forcement prise de position et donc la neutralité n’existe pas ! La liberté d’expression dans les démocraties est discriminatoire et sélective, une fois de plus (après l’affaire du génocide arménien). Une fois de plus, on constate qui contrôle, qui dirige, qui fait interdire, mais malheureusement on ne peut pas dire le nom de ces gens sous peine d’antisémitisme.
Un débat sert à mettre en lumière des choses, apparemment le CRIF a trop peur que l’on parle des atrocités de l’État Hébreu …
assalame alykoum wa rahmatollahi wa barrakatoh
definition du mot semite:
les Semites sont des peuples qui parlent des langues de Semitic; le groupe inclut des Arabes, Araméens, juifs, et beaucoup d’Ethiopians. Dans un sens biblique, Semites sont des peuples dont l’ascendance peut être tracée de nouveau à Shem, le fils le plus âgé de Noah. Les populations antiques de Semitic étaient des nomades pastoraux que plusieurs siècles avant l’ère chrétienne émigraient dans les grands nombres d’Arabie à Mesopotamia, les côtes de la mer méditerranéenne, et du delta de fleuve du Nil. Les juifs et tout autre Semites ont soldé le compte dans les villages dans Judea, Palestine méridionale.
Les haut-parleurs de nos jours des langues de Semitic sont comme divers dans des caractéristiques physiques, psychologiques, culturelles, et sociologiques de même que des haut-parleurs des langues d’Européen d’Indo. Le Semites le plus en avant sont aujourd’hui des Arabes et des juifs. Ils sont différents de beaucoup de manières, et ils ont absorbé une variété de traits européens par des siècles de migration et de commerce. L’origine des langues de Semitic, cependant, et de beaucoup de similitudes dans les histoires de l’Islam et du judaism reflètent une histoire antique commune.
et maintenant ce que veut dire antisemite c’est le contraire de semite
wassalame alykoum wa rahmatolahi wa barratoh
le pire c’est que l’on va nous accuser d’être partial et de faire du favoritisme pro-communautaire envers les palestiniens en écrivant des article qui dénoncent !!!!!!!
le pire c’est que l’on va nous accuser d’être partial et de faire du favoritisme pro-communautaire envers les palestiniens en écrivant des article pareil !!!!!!!