Musulman accomplissant la prière

Bien que le Canada se soit récemment prononcé pour une interdiction du voile intégral, sa législation à l’égard des pratiques religieuses notamment celle de l’islam est tout de même assez tolérante. A ce titre une nouvelle politique générale est en phase d’être mise en place, elle permettra en autre aux étudiants musulmans de disposer d’une salle de prière au sein des établissements publics et privés.

Fais ta prière au lycée

Concilier sa foi et la pratique de l’islam lorsque l’on est étudiant qui plus est dans un pays non musulman relève parfois de la course contre la montre. L’heure de la prière arrive, on fait rapidement ses ablutions entre deux heures de cours, s’en suit alors une véritable chasse au trésor pour trouver un endroit isolé ou tout du moins pas trop voyant afin d’y accomplir la prière. Une fois le premier takbir prononcé, les yeux sont dans le dos et l’esprit fait parfois trois fois le tour de l’établissement, pas tranquille il est n’est pas forcément facile de trouver la concentration. Un tracas auquel les étudiants de la région de Waterloo au Canada n’auront plus à faire.

Dans le cadre la politique nationale « faith and accommodation policy state », les établissements scolaires publics et privés de la région de Waterloo sont amenés à mettre en place certains accommodements afin de permettre à tous les étudiants de mieux vivre leur religion au quotidien sans subir de discriminations ou de harcèlement. Ainsi donc,  l’équivalent du conseil régional propose la mise en place de salles de prières  afin que les étudiants puissent venir y prier en toute tranquillité à n’importe quel moment de la journée.

Une politique intéressante démontrant les ambitions du système éducatif canadien qui agit afin de rendre plus agréable le cadre scolaire et quoi de plus agréable pour un croyant que de pouvoir accomplir ses obligations religieuses en temps et en heure sans pressions.

Traiter les étudiants de manière équitable

Certains y verront une islamisation rampante du système scolaire canadien mais pour les responsables éducatifs de la région ces arrangements ont pour but de considérer tous les citoyens de manière équitable et de garantir un environnement agréable à l’acquisition des savoirs. Pour Cindy Watson directrice d’un établissement publique  « La foi est partie intégrante d’une personne, s’y adapter c’est mieux comprendre cette personne et lui montrer qu’on la respecte ».

Une politique totalement impensable en France puisqu’en 2004 l’État a légiféré afin d’interdire le port du hijab au sein des établissement publics. Un choix guidé par une certaine interprétation de la laïcité mais qui aura contribué à mettre un coup d’accélération à l’ouverture d’écoles privées musulmanes.

By Younes

6 thoughts on “Canada : des salles de prière à l’école”
  1. Dans la loi de 1905, il y a une partie consacrée aux aumôneries : elles devaient permettre une pratique du culte pour ceux qui sont astreint dans un établissement public : hôpital, caserne militaire, école, etc.

    Bizarrement cette disposition est bien négligée pour les établissements scolaire. Néanmoins, le directeur est tenu d’en ouvrir une si suffisamment de parents en font la demande.

  2. salam 3alaykoum
    je trouve sa très bien mais leur logique va de travers si le fait de faire sa prière est un devoirs et une liberté individuelle le port du voile intégrale l’ait tout autant.

  3. salam alikoum

    non chleuh car en islam il y a divergence sur l’obligation du voile integrale et chez les non musulman c’est carrement pas islamique….

  4. je tien juste à souligner que le voile integrale n’est pas interdit au Canada. J’y vie et je peux vous dire qu’une femme qui porte la burqua, le jilbab, le hijab… etc a les memes que toutes les autre femmes ici. Je ne sais pas ou l’auteur de cet article tient sa source mais il doit la reveifier. Barakallahoufikom.

  5. Rectificatif, ce n est pas le Canada qui s est prononcé sur le voile intégrale mais juste une seule province en l occurrence le Québec et encore c est juste une proposition de loi, qui n a même pas encore été déposée à plus forte raison votée.

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