Belgique : la nationalité Belge refusée à une italienne parce qu’elle est convertie à l’islam

Brigitte Graziano jeune femme italienne née en Belgique s’est vue refusée la nationalité Belge à cause de sa conversion à l’islam. Le parquet de Charleroi évoque « de graves problèmes d’intégration et l’appartenance à une autre culture » et décrit Brigitte comme une personne «ne voulant pas faire partie de notre communauté. Bien que née et ayant toujours vécu en Belgique, elle a rejeté notre mode de vie pour adopter celui de son mari ». Le Parquet ajoute «ses contacts avec les Belges sont quasiment devenus nuls; elle est en conflit ouvert avec ses voisins et les forces de Police doivent intervenir régulièrement.»

Pourtant, la jeune Moncelloise est née en Belgique, elle y vit depuis sa naissance, son mari et ses quatre enfants sont Belges. Comme toute musulmane elle fréquente la mosquée du coin et à en croire les journalistes l’ayant rencontré, Brigitte n’a rien d’une intégriste. L’intéressée est choquée face à cette avalanche de mensonges, elle indique à la presse Belge :
«Après une opération à la jambe qui a mal tourné, j’en ai perdu l’usage, ce qui m’oblige à me déplacer en chaise roulante. C’est vrai que les déplacements ne sont pas toujours simples. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir une vie sociale à peu près ordinaire : mes enfants sont scolarisés, je participe aux réunions de parents et aux fancy-fair à l’école. Ma petite fille fait du karaté, je l’accompagne aux compétitions. Il n’y a pas de conflit de voisinage, le seul que j’ai connu remonte à plus de trois ans. À l’époque, c’est moi qui avais déposé plainte. Quant au «mode de vie de mon mari», qui, pourtant, possède bien, lui, la nationalité belge, j’ai peur de comprendre ce que ces termes veulent dire.»

Brigitte Graziano a reçu le soutien du président de la mosquée et a entamé une procédure de recours. Quelques semaines après l’affaire Depardieu, la presse Belge s’étonne de cette affaire alors que des français viennent s’exiler en Belgique pour des raisons fiscales. En France, le refus de nationalité sous prétexte de la pratique de l’islam reste malheureusement quelque chose de fréquent en France, il suffit de constater la place des questions sur la religion lors de l’entretien d’assimilation avec l’agent de la préfecture quand ce n’est pas tout simplement un agent des renseignements.