Dimanche dernier, au Bangladesh, des manifestants sont sortis dans les rues de Dacca, la capitale, pour demander l’arrestation et le jugement de blogueurs qui avaient insulté le Prophète Mohammed (salaLlahou alayi wa sallam). Ils ont également demandé une loi interdisant le blasphème, et le condamnant.
Les manifestants étaient nombreux à s’être rassemblés, mais le gouvernement a refusé d’accepter ces revendications. En réponse, les autorités ont tiré sur les manifestants. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de sécurité et les manifestants. Plusieurs manifestants ont trouvé la mort. Ce massacre est peu relayé dans les médias, et très peu d’informations sont disponibles à ce jour. Certaines sources de rapports officiels parlent de dizaines de morts, d’autres sources de plusieurs centaines. Plusieurs photos et vidéos d’amateurs relayées via les réseaux sociaux témoignent de l’extrême répression des forces de sécurité sur les manifestants.
Le parti nationaliste du Bangladesh, principale parti de l’opposition, et le parti Jamaat-e-Islami ont dénoncé les massacres des manifestants par les autorités gouvernementales. Ils ont appelé à une grève nationale de deux jours en signe de protestation contre cette violence extrême des autorités gouvernementales. Beaucoup craignent un cycle de violences dans le pays, avec d’un côté ceux qui soutiennent le parti laïc, et de l’autre, le parti Jamaat e-Islami.
Le Bangladesh est le troisième plus grand pays musulman au monde avec une population totale de 150 millions d’habitants.
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comme d’habitude,un gouvernement renégat à la solde de l’occident.
c’est vraiment inqualifiable!