En fin de semaine dernière, les protestations d’une cinquantaine de personnes ont eu lieu devant la mairie de Harrow, en Angleterre. Pour cause, l’adoption d’une petite fille musulmane d’origine somalienne, par un couple de lesbiennes est remise en question.
Les protestations ont convaincu les services sociaux de reconsidérer l’adoption de la petite âgée de 3ans. Pendant ce temps, enquête dans sa famille biologique dans le nord-ouest Londonien, un quartier où la communauté somalienne est très présente.
Sa famille affirme : « les parents adoptifs devraient partager notre religion et nos valeurs culturelles ». La mère de la fillette souffre de troubles mentaux et est considérée comme inapte à l’éducation de ses trois enfants, tandis que le père est absent.
Le Ministre de l’Education Michael Gove est souvent interpellé par les futurs adoptants, afin de faciliter les démarches d’adoption et de les rendre plus rapides, en passant outre les critères culturels ou religieux par exemple.
L’adoption par les couples homosexuels est-elle naturelle ?
Par ailleurs, l’adoption est autorisée pour les couples homosexuels en Angleterre depuis 2002 suite à l’initiative de Tony Blair. Dans le cas d’une adoption simple, l’enfant garde un contact avec sa filiation et sa famille biologique au contraire de l’adoption plénière dans laquelle la filiation est en quelque sorte « réinventée ».
Dans le premier cas d’adoption, la famille biologique garde donc un œil sur les adoptants potentiels et peut influer dans l’éducation de l’enfant.
Doit-on prendre en compte les sensibilités des parents biologiques, ou peut-on décider d’attribuer à l’enfant un contexte socioculturel absolument nouveau pour lui ? Le couple homosexuel doit-il devenir la nouvelle référence normalisée pour l’enfant ?
Une question qui n’a pas fini de diviser les pays qui autorisent l’adoption par des couples homosexuels, comme la France.
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Que Dieu les guides , plus le temps passe j’ai l’impression que vous l’on va tous finir comme le peuple de Lot Aleyim wa Salam
il faut rendre la fillette à ses vrais parents et le aider à la prendre en charge. où est la solidarité musulmane ?
Il manque quelques informations dans l’article. Il y est mentionné que la « famille » ne veut pas de cette adoption, mais la mère souffre de troubles mentaux et le père est absent. Qui est donc cette « famille » (oncle, grands-parents…) et pourquoi n’ont-ils pas demandé à s’occuper de l’enfant avant ?
De plus, vous ne précisez pas s’il s’agit d’une adoption plénière ou simple dans ce cas. S’il s’agit d’une simple, où est le dommage pour l’enfant qui pourra connaître sa filiation biologique, laquelle a un droit de regard sur son éducation. Auquel cas, perso, je ne vois pas de problème tant que cet enfant bénéficie d’un toit, de soins, d’éducation et d’attentions de la part de ses parents adoptifs.
Et pourquoi la famille de la mere ne prend pas la fillette en charge au lieu de la laisser à la responsabilité de l’Etat ? Heureusement que l’angletterre est un pays tolerant et ouvert parce que la religion d’une petite fillette de 3 ans (trop jeune pour se dire appartenir à une religion niveau lois) n’a aucun impact sur l’adoption dans les autres pays.
@yvy : la mère a des troubles mentaux, il n’est pas dit qu’elle a totalement perdu la raison.
Oui c’est un problème qu’un enfant soit élevé par 2 « mamans » peut importe le lavage de cerveau que vous ayez subi.
C’est quoi ces questions ? Ou est la famille ? On a pas tous la même structure familiale malheureusement. Il ne lui reste peut être se sa mère. Qu’Allah leur facilite.