Par : Tamime Khemmar

Si seulement nous pouvions revenir en arrière et revivre comme nos parents et nos grands-parents vivaient !

Combien le bon vieux temps était merveilleux ! Tout était simple, pur, facile et bio !

J’avoue que je suis l’un de ceux que ces belles idées ont très souvent traversés et même longtemps hantés.

La tendresse envers le passé, l’insatisfaction du présent et surtout la peur du futur. Rien n’est plus efficace pour gâcher notre vie que ce terrible trio.

Or, tous ces trois points sont à discuter.

Ahmad Ibn Miskîn, histoire émouvante

Chaque époque possède ses côtés positifs et ses côtés négatifs.

Le passé : Nos ancêtres, certes, mangeaient bio mais n’avaient que peu de choses à manger. Leur savoir était peut-être très inné et pur mais leurs horizons étaient très étroits. Bref, il y avait dans leur vie des avantages et des désavantages, comme dans la nôtre et, chose amusante, ils disaient la même chose que nous !

Le présent : Qu’a-t-on à se plaindre de notre présent ? Nous vivons, nous respirons, nous mangeons, nous profitons de la vie… et plus important que tout : nous sommes toujours dans la demeure du souhait !

Au fait, c’est quoi la demeure du souhait ?

Les gens qui sont dans les tombes n’ont qu’un seul souhait : revenir à la vie d’ici-bas et accomplir des œuvres qui leur seront utiles dans leur dernière et éternelle vie.

Or, ce souhait pour nous et une réalité que nous vivons. Profitons-en.

Le futur : Quant au futur, il sera soit bon soit mauvais, à égale probabilité pour nous. À quoi bon y penser.

Seulement, pour le croyant et pour la croyante qui auront accompli les bonnes œuvres, que leur futur soit bon ou mauvais, il leur sera dans les deux cas profitable, car ils seront reconnaissants envers les jouissances et patients faces aux épreuves et donc gagnants dans les deux cas.

 

 

 

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