Afghanistan : un bilan macabre, un village devenu cimetière

Trois jours après le glissement de terrain du village  d’Aab Bareek, dans le district d’Argo de la province du Badakhshan, région pauvre et montagneuse au nord-est de l’Afghanistan, le bilan humain est désastreux. Il diffère selon la source, mais il s’élèverait à au moins 2000 morts , voire 2700. 
Le glissement de terrain à l’origine de fortes pluies torrentielles a enseveli des centaines  de personnes. Ces dernières sont piégées dans la boue, les décombres. Le bilan humain ne fait que s’alourdir, et c’est une véritable course à la montre lancée pour sauver un maximum de vies. Mais les recherches officielles pour retrouver des survivants ont pris fin samedi soir. Les maisons sont ensevelies à plusieurs mètres, et il est donc maintenant peu probable de récupérer les dépouilles. La confusion règne autour du nombre précis de morts. La région étant très montagneuse, elle reste aussi difficile d’accès, et les moyens sont minimes. Désormais, les autorités souhaitent s’occuper des sinistrés.

Les bureaux locaux de l’ONU tentent de coordonner les secours. Des camps de réfugiés ont été mis en place pour accueillir les personnes contraintes de fuir le glissement, ainsi que les rescapés. Ils seraient au moins 60 000 à  s’être déplacés, vivant dans le dénuement le plus total. Nombreux sont ceux qui dorment dehors, sans rien à manger, et sans rien pour protéger du froid et de la pluie.

Dimanche des habitants ont lancé un appel à l’aide à la communauté internationale. Désespérés, à bout de force, ils attendent de l’aide, et l’envoi de vivres.
Les Etats-Unis, et l’Union Européenne se sont dits prêts à aider les sinistrés de cette catastrophe.

L’Afghanistan est l’un des pays les plus pauvres au monde. Les catastrophes naturelles sont assez fréquentes dans le pays.

Ne les oublions pas dans nos invocations.