Prasenjit Puara, chercheur américain, a estimé, lors de la cinquième conférence internationale, Ibn Khaldoun, intitulée « Energie et développement économique et moral », qui s’est tenue à Istanbul (Turquie), que l’islam a une meilleure vision du système financier et que l’idée de la finance islamique est une leçon importante pour le monde capitaliste.
Des dizaines de chercheurs ont participé à la conférence organisée par l’Université Ibn Khaldoun à Istanbul sur les thèses du sociologue et économiste Ibn Khaldoun (Abou Zeïd Abdelrahman ibn Mohammed ibn Khaldoun al-Hadrami) qui a vécu au XIVe siècle. Le précurseur de la sociologie et l’homme d’État d’origine arabe naît le 27 mai 1332 à Tunis, soit le 1er ramadan 732 dans le calendrier musulman. Il a effectué ainsi des études approfondies de la langue arabe, base nécessaire à la compréhension du Coran — qu’il connaît par cœur —, des hadiths, du droit, de la jurisprudence islamique et de la langue arabe littéraire. Ibn Khaldoun est mort le 17 mars 1406 au Caire.
La conférence discute des idées les plus connues du monde sur l’accumulation des richesses, les inégalités sociales et la corruption. D’autre part, Cette conférence a parlé des moyens pour dynamiser le système financier afin qu’il soit un facteur de développement et non pas un facteur facilitant le transfert illicite de devises.
Le système financier islamique (SFI) est fondé sur des principes religieux
Le système financier islamique (SFI) est l’un des champs d’applications majeurs de l’économie islamique. Il repose essentiellement sur les principes de la charia. Notament, la non pratique de l’intérêt (riba) jugé usurier par les lois islamiques et le SFI affirme le partage des risques et profits/pertes.
Malgré que ses produits financiers sont parfois compliqués à mettre en œuvre et ses taux sont sensiblement plus élevés que dans les banques « classiques », Il existe aujourd’hui dans de nombreux pays du monde des solutions de financement conformes à l’éthique musulmane, ou « halal ».