Allah le Majestueux, le Créateur de la créature, le Roi absolu, est le Créateur du temps. C’est Lui qui a créé le Ghayb (le monde de l’invisible) et tout ce qui échappe aux sens. Le musulman n’a pas atteint un degré de foi complète que quand il croit en Allah, aux vérités du monde de l’invisible et à l’ensemble des révélations de Rassoulollahi Sallallaho Alayhi Wa Sallam en tant que certitude et rejete toute expérience matérielle, perception humaine et plaisir éphémère qui s’y opposent.
Le Très Haut a dit:
C’est Lui qui détient les clefs de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu’Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. (59)
Et, la nuit, c’est Lui qui prend vos âmes, et Il sait ce que vous avez acquis pendant le jour. Puis Il vous ressuscite le jour afin que s’accomplisse le terme fixé. Ensuite, c’est vers Lui que sera votre retour, et Il vous informera de ce que vous faisiez. (60)
Sourate al-An’am ·(les bestiaux) versets 59-60
Parmi les hadiths dans lesquels le Prophète (saw) a montré les piliers de la foi, citons celui de Djibrîl (psl) selon lequel, répondant à celui-ci, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : La foi consiste à croire en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, au jour dernier et au destin, bon ou mauvais (rapporté dans les Deux Sahih)
Autres hadiths :
Abou Dharr dit : « J’ai interrogé le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) en ces termes :
-As-tu vu ton Seigneur ?
– Lumière ! Comment pourrais-je Le voir !»
(Rapporté par Mouslim, chapitre : al-iman n° 261).
Zourarah Ibn Awfa (Qu’Allâh soit satisfait de lui) rapporte que le prophète (bénédiction et salut soient sur lui) interrogea ainsi Djibril (Alayhi Salam) :
« As tu déjà vu ton seigneur ?»
Djibril (Alayhi Salam) se mit à trembler et dit :
« Ô Mohammed! entre Lui et moi, il y a soixante dix voiles de lumière. Si je m’approchais de l’un d’eux, je brûlerais.»
(Maçabih-hus-Sunnah)