Selon une directive du président de la République algérien, Abdelaziz Bouteflika, les algériens pourront assister au prêche du vendredi à partir de leur compte Facebook.
Prochainement, les imams devront se familiariser avec les réseaux sociaux pour mettre en ligne leurs prêches, indique le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa lors de sa visite dans la wilaya de Tebessa jeudi dernier. Bien sûr, les imams seront assistés pour mener à bien cette mission.
S’agit-il de donner la possibilité aux fidèles de suivre les prêches quand bien même leur emploi du temps ou leur travail ne leur permet pas ?
Hormis les prêches, les imams auront aussi pour obligation de publier tous les contenus ayant trait à leur fonction d’imam.
Le 16 avril dernier, un message du président algérien appelait à faire barrage aux dangers de la radicalisation, ce qui explique cette mesure qui est une manière surveiller les activités des lieux de culte.
Cette décision fait suite à celle du 7 janvier 2018 qui recommandait aux imams d’évoquer lors de la « khotba de vendredi » la « décision historique du chef de l’Etat » qui a décrété la journée du 12 janvier, 1er jour du nouvel an berbère, comme fête nationale
Rappelons toutefois, que l’abandon de la prière du vendredi sans excuse par celui qui a obligation d’y participer est un péché majeur. Quiconque abandonne trois vendredis par négligence aura son cœur sellé et fera partie des distraits.
Dans son Sahih, Mouslim rapporte d’Abou Hourayra et d’Ibn Omar (radi allahu anhu)
qu’ils avaient entendu le Prophète (Salla Allah alayhi wa sala) dire du haut de sa chaire :
« Des gens cesseront de s’absenter de la prière du vendredi ou bien Allah sellera leurs coeurs et ils feront partie des distraits ».