Les relations entre la Turquie et l’Algérie sont au beau fixe depuis la signature du traité d’amitié et de coopération de mai 2006.
La visite fin février du président turc Recep Tayyip Erdogan, à la demande de son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, a pour but de développer les intérêts communs des deux pays dans le domaine économique et de la formation.
Dès son arrivée à Alger le 27 février dernier, le président Erdogan et le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia ont scellé de ,nombreux accords de partenariat et de coopération dans les secteurs des hydrocarbures, de l’agriculture, du tourisme, de l’enseignement supérieur, de la culture et de la diplomatie.
« Nous faisons confiance à l’économie algérienne, c’est pour cette raison qu’environ 1.000 entreprises turques opèrent aujourd’hui en Algérie », a déclaré le chef d’État turc, au quotidien algérien Echorouk El Yaoumi.
Selon les médias locaux, les entreprises turques emploient un effectif de 30.000 personnes en Algérie grâce aux investissements directs effectués ces dernières années.
Le premier ministre algérien a souligné que , « la Turquie est un partenaire stratégique de l’Algérie, elle est aujourd’hui le sixième importateur de produits algériens et le septième plus grand fournisseur de l’Algérie ».
Rien que pour l’année 2016, un milliard de dollars a été injecté dans l’économie algérienne selon un rapport publié par le conseiller économique de l’ambassade turque en Algérie, Bahadir Erkan.
Lors de sa visite, Recep Tayyip Erdogan a exprimé son désir de soutenir l’Algérie face à la crise financière qu’elle traverse, notamment due à la chute des prix des hydrocarbures.
« Nous sommes conscients de tous les défis économiques qu’affronte l’Algérie en raison de la chute des prix de l’énergie. Nous sommes prêts à accorder tout le soutien qu’il faut pour dépasser ce problème », a assuré le Président turc au quotidien algérien.
Il a exhorté ses compatriotes à investir en Algérie, qualifiée d’ « île de stabilité politique et économique en Méditerranée et en Afrique ».
Confiant dans le prolongement de ce partenariat, le président turc a déclaré :
« L’Algérie est très grande et la Turquie très forte. Nous coopérerons davantage pour augmenter le volume de nos échanges (…) »