L’investiture de l’actuel président américain aurait-elle sonné le glas de la population Palestinienne ? Entre son annonce de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem et celle de geler l’aide aux réfugiés Palestiniens, Donald Trump affiche ouvertement ses positions anti-Palestiniennes.
Même si le lien unissant l’état hébreu aux Etats-Unis est indéfectible, les présidents qui se sont succédé à la Maison Blanche ont fait montre d’un semblant d’intérêt au conflit israélo-Palestinien en jouant les médiateurs.
Mais la récente décision de suspendre l’aide financière octroyée à l’UNRWA, l’agence de secours de l’ONU pour les réfugiés de Palestine, a surpris tout le monde, l’agence onusienne en premier qui se prépare à faire face à sa « plus grave crise financière » depuis sa création il y a près de 70 ans.
Une aide pourtant nécessaire aux cinq millions de Palestiniens inscrits comme réfugiés dans les Territoires Palestiniens, en Jordanie, au Liban ou encore en Syrie.
Des réfugiés qui ont été chassés de leurs terres ou dont les parents ont été expulsés durant la première guerre israélo-arabe en 1948.
L’administration Trump souhaite savoir ce que l’agence de l’ONU fait de son argent et exige une révision « en profondeur » de son fonctionnement, voilà pour la version officielle. Mais selon toute vraisemblance, la réaction américaine fait suite à la désapprobation de la communauté internationale sur sa décision de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv vers Jérusalem.
La situation financière de l’UNRWA qui fait déjà face à un déficit de 150 millions de dollars, devrait encore s’aggraver d’ici quelques mois. Le chef de l’agence, Pierre Krahenbuhl a déploré :
Ce qui est en jeu, c’est l’accès de 525.000 garçons et filles à 700 écoles de l’UNRWA », ainsi que toutes les formes d’aide d’urgence octroyée à des millions de personnes, et leur accès aux soins
L’agence onusienne qui craint un nouvel embrasement de violence dans la région, fait appel aux autres membres de l’ONU pour lui venir en aide.
Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la bande de Gaza déjà sous blocus israélien. La population s’inquiète de son avenir bien précaire et s’insurge de ce nouveau coup du sort.
Le premier ministre israélien est le seul à se réjouir de la situation, il a accusé l’UNRWA d’inciter à la haine anti-israélienne.