Essayiste et écrivain athée Palestinien, le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France, Waleed Al-Husseini a trouvé l’occasion de refaire parler de lui. Faute d’actualité fraîche à se mettre sous la dent, il est revenu sur une émission de TPMP (Touche pas à mon poste) datant de janvier 2017.
Dans cette émission, l’animateur Cyril Hanouna recevait une jeune femme voilée, une provocation selon le défenseur des valeurs républicaines et de laïcité. Dans un tweet datant du 14 janvier 2018, il accuse l’animateur star de C8 de banaliser les signes ostentatoires religieux qui n’ont pour lui aucune place « dans l’espace public ».
Une atteinte aux valeurs de la République qui participerait, selon Al-Husseini à l’ « islamisation de notre société » et dont il faut dénoncer les dérives de « ces dangereux animateurs sans valeurs ».
Si le tweet a été accueilli par une tempête d’imprécations et d’insultes, il a néanmoins été partagé plus de 2.000 fois sur le réseau social. Et notamment par un certain Bernard de la Villardière, journaliste et animateur sur M6, toujours prompt à réagir lorsqu’il s’agit d’Islam et de musulmans.
Après avoir retweeté le message d’Al-Husseini, la réaction d’Hanouna ne s’est pas fait attendre.
Il devient ouf le Bernard ! Réponse ce soir dans TPMP
Aussitôt dit, aussitôt fait, Cyril Hanouna a rappelé que son programme prône l’ouverture d’esprit et la tolérance :
Je pars d’un principe : ici, que ce soit des personnes voilées, qui portent une kippa, qui soient petites, grosses, handicapées, qui soient noires… Nous on est juste là pour se marrer et on accueille tout le monde (…) . Il y a juste un truc qu’on veut pas, c’est les cons
Petite piqûre de rappel pour ceux qui auraient oublié. L’art.9 de la Convention précise que « toute personne à droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. (…) Ce droit implique la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé (…). »
Les femmes voilées font partie intégrante de la société et en tant que telles, elles ont autant de droits que n’importe quelles autres femmes.