L’actualité est depuis plusieurs semaines marquée par la révolte des peuples arabes. Inspirée par la Tunisie qui a fait tombé le dictateur Ben ‘Ali, la rue égyptienne a eu raison du Président Hosni Moubarak qui a fini par démissionner. Mou3amar Kadhafi devrait lui aussi probablement quitter le pouvoir dans les jours qui suivent. Principale revendication du peuple, vivre dignement. Ce n’est pas grand chose dit comme cela mais c’est la vie de millions de personnes qui est en train de changer.
La dictature ou les islamistes intégristes fondamentalistes
Ben ‘Ali a su se faire aimer des occidentaux en se présentant comme un rempart à la montée des « islamistes » hou les méchants barbus. De ce fait, des pays comme la France ont bien souvent fermé les yeux sur les lois liberticides que Ben Ali a mis en place ou conservé. Pendant des années, la Tunisie a vécu une politique de restriction religieuse, un comble pour un pays à très large majorité musulmane. Même si un certain nombre de textes
Port de la barbe pour les hommes, port du hijab pour les femmes, toutes les manifestations extérieures de la pratique de l’islam étaient mal vues quand elles n’étaient tout simplement pas interdites. Ainsi par exemple, il était interdit aux femmes musulmane de se voiler au sein des institutions publiques, lycées et universités y compris. On nous a par ailleurs rapporté que des femmes étaient obligées de retirer leur hijab lorsqu’elles passaient devant un commissariat et que le fait de l’attacher avec une épingle était aussi prohibé. Les frères qui portaient la barbe étaient aussi harcelés par la police certains ont même été emprisonnés pour avoir simplement voulu pratiquer la sunna. Un lecteur nous indique :
– les prêches étaient rédigés au ministère de l’intérieur par des policiers (même pas le ministre du culte, même si l’idéal c’est l’autonomie des imams)
– les imams sont des fonct…ionnaires désignés par le ministre des cultes et non pas élus par les gens de la mosquée (un peu comme en France avec les mairies qui choisissent qui sera l’imam et celui à la tête de l’association)
– vendredi n’est pas un jour férié !!! pour la salat joumouaa de nombreux musulmans pratiquants sont dans l’incapacité de réaliser leurs obligations
– prier fajr à la mosquée en dehors du mois de ramadan était considéré comme suspect et vous fichait
– les mosquées étaient surveillées de l’intérieur par des espions mais aussi par des caméras dans la salle d’ablution (technique exportée à Drancy…), les halaqats étaient interdites
– la barbe trop longue pouvait faire l’objet de sévères remontrances et discriminations (ceci dit plusieurs savants disent que la barbe doit être taillée)
– les photos d’identités doivent se faire tête nue !!
– les salles de prières et mosquées des universités, administrations et entreprises sont interdites et fermées depuis le début des années 1990
– l’université millénaire de la zitouna est totalement sous le contrôle du gouvernement, son enseignement est médiocre
– le volume sonore des adhan et prêches du vendredi des mosquées avait été jugé trop fort par un député RCD qui voulait le diminuer
– il n’y a pas de mosquées à hammamet plage pour faire plaisir aux touristes
– une partie de la viande vendue dans le grand commerce est importée sans qu’on sache si elle abattue selon le rite islamique ou non ! (« halal » en français)
Le retour du hijab au sein des institutions tunisiennes
Considéré comme « un vêtement à caractère sectaire » sous le régime du Président Bourguiba, l’interdiction officieuse du hijab est de plus en plus impopulaire en Tunisie comme ont pu le témoigner des manifestations. Les femmes tunisiennes ont toujours souhaité pratiquer leur religion en public sans à avoir à se cacher ou subir l’humiliation de devoir retirer leur voile pour travailler ou étudier.
En ce sens, Laroussi Mizouri, ministre des Affaires religieuses a évoqué le 12 février la possibilité définitive de revenir sur son interdiction, « le voile est une affaire personnelle, qui s’inscrit dans le cadre des libertés individuelles de la femme » déclare-t-il. Une ouverture qui laisse entrevoir un espoir dans l’abolition du décret interdisant le port du hijab. Une bonne nouvelle en tout cas pour ces millions de tunisiennes opprimées par le pouvoir tunisien sous Ben Ali parce qu’elles souhaitaient satisfaire leur Seigneur.
Espérons donc que cet élan de liberté parvienne jusqu’au quotidien des tunisiens de sorte que chaque musulman puisse aller à la mosquée, porter la sunna, étudier la religion sans en être inquiété. Félicitations aux Tunisiens et aux Tunisiennes qu’Allah les préserve et les garde ! amine
Allah a dit : « A côté de la difficulté est, certes, une facilité ! A côté de la difficulté est, certes, une facilité ! » Sourate 94 versets 5 et 6
Allahumma Amiiiiiiiine
Apres l’abrogation du port du hijab en Tunisie, a nous les Français de faire abroger la loi raciste du 15 mars 2004 sur le port des signes religieux ostensibles dans les établissements d’enseignement publics, incha Allah.
« Même si un certain nombre de texte (…) » -> il manque la suite du texte :-S
BarakAllahou fik c’est corrigé : )
Je nai pa komri larticle?? C quoi une abrogation?
Vous pouvez ajouter, en ce qui concernait les photos d’identités, que la barbe (même de quelque centimètres) est interdite.
Assalam alakom,
Alhamdoulillahi, la lumière de l’Islam revient se répandre sur la Tunisie après avoir été noyé dans les ténebres de l’ignorance, de l’oppression et de la haine de l’Islam.
Une petite précision, aucun savant ne dit que l’on DOIT se tailler la barbe.
Il est grave d’emettre des avis juridiques ayant trait à la religion d’Allah sans preuve et sans science, chaque terme, chaque expression doit être pesée avant de la prononcer ou de l’ecrire.
Je cite :
« (ceci dit plusieurs savants disent que la barbe doit être taillée) »
Baraka Allahoufikom pour votre travail et vos articles trés intéressants.
Qu’Allah vous préserve, amin.