La guerre civile continunent au Yemen et la pénurie de bouteilles d’oxygène tue tous les jours de nombreux nouveaux nés. La ville de Taiz, seconde ville du Yemen, a vu 37 à 40 hôpitaux fermer leurs portes. Seul l’hôpital Républicain et celui d’Al Hikma ont des incubateurs pour garder en vie les nouveau nés, prématurés ou nés avec des complications. Les passages de bonbonnes d’oxygène clandestines pourraient empêcher la mort d’autres patients mais l’arrivage n’est pas suffisant.
Quand bien même les incubateurs étaient servis en oxygène certains d’entre les parents voient leur bébé mourir sous leurs yeux faute de générateurs électriques en nombre insuffisant dans l’hôpital. Ils sont obligés de ramener les leurs lorsqu’ils en ont. La ville de Taiz étant assiégée, les rebelles empêchent l’approvisonnement de vivres, médicaments et oxygène entre autre. Ce qui ne laisse que la voie des passages clandestins pour faire parvenir les bonbonnes d’oxygène aux docteurs en charge de les récupérer.
Kareem Shamsan, humanitaire d’une organisation appelée Coalition pour l’aide humanitaire basée à Taiz, prévient que « l’importation clandestine d’oxygène ne couvre que 15% des besoins de l’hôpital, laissant présager une augmentation de nouvelles pertes humaines directement dues à la pénurie de bonbonnes d’oxygène ». Qu’Allah leur vienne en aide. Amine