L’annonce de vient de nous parvenir : Abdussalam Molovi, l’imam et traducteur de notre humanitaire, encore en détention, Moussa, vient de recevoir la nouvelle de sa  libération. C’est dans un communiqué que les deux avocats de Barakacity, Samim Bolaky et Karim Achoui, nous ont appris le délibéré de la High Court qu’ils ont saisie. Karim Achoui précise que Molovi pourra incha Allah sortir puisque la High Court « a dores et déjà délivré le papier de libération sous caution, signé par le juge et stipulant que Molovi sera remis en liberté pour une durée précédent un prochain procès après que la police aura déposé un nouveau dossier à charge. » 

Dasn un précèdent article   nous vous faisions part du rebondissemnt injuste dans la libération annoncée de Moussa. Voilà pourquoi les avocats appréhendent, malgré leur joie immense, et la notre, une décision douteuse cette fois encore pour le traducteur. En effet, le ministère avait révoqué la décision prise pour la libération de Moussa au moment de se retrouver libre, indignant la communauté entière.

Arrêté aux côtés de Moussa, au Bangladesh, alors qu’ils étaient simplement en train de venir en aide aux plus démunis et faisaient apparaître au grand jour les conditions de vie des peuples musulmans Rohingas, Abdussalam Molovi, peut se réjouir comme nous de sa prochaine libération.

La communauté ne doit pas s’arrêter à cette demi décision, aussi rassurante soit-elle. Pas avant la libération totale de notre frère, pas avant la libération totale et irrévocable de nos deux frères. N’oublions pas Moussa qui sera jugé devant cette même High Court et signons encore la pétition en ligne sur le site de barakacity.com

Crédit photo : al-Kanz

By Younes

One thought on “L’imam et traducteur de Moussa enfin libre”
  1. Salam alaykoum
    Communiqué de son avocat :
    […]
     » La High Court, après avoir décidé de la mise en liberté de Molovi Abdusalam – traducteur et interprète de Moussa – hier, a maintenu ce dernier aujourd’hui en détention.

    Ce délibéré est hautement symbolique.

    La justice bangladaise semble gagner en cohérence.

    Elle reconnaît privilégier le principal à l’accessoire, et reconnaît que l’interprète de Moussa n’est qu’accessoire de l’aide qui aurait été apportée par Moussa aux rohingyas, et l’a libéré de ce chef, mais maintient Moussa, figure de proue de cette lutte, en détention.[…] »

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