Robert Lawrie, un britannique qui avait tenté de venir en aide à une petite afghane en lui faisant franchir la frontière à Calais a été jugé pour cet acte. En effet, l’homme était poursuivi pour avoir essayé de faire fuir cette enfant vers l’Angleterre. L’affaire avait d’ailleurs ému la sphère publique.
Ce britannique était bénévole au sein des camps de réfugiés. C’est ainsi qu’il a pu faire connaissance de la petite afghane, Bahar Ahmadi, âgée de 4 ans et qui vivait dans la jungle de Calais. Le père de la fillette demandait incessamment au bénévole de faire passer sa fille à Leeds en Angleterre, où vivent des membres de sa famille. En acceptant de venir en aide à la fillette et sa famille, l’homme s’est vu condamné par la France. Jeudi dernier, l’homme a obtenu une quasi-relaxe devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais.
Robert Lawrie a expliqué son geste en prônant la solidarité et la compassion. Il dit avoir agi par pure compassion envers la fillette et sa famille, étant donné qu’il a été très touché par la situation mais il regrette son acte qu’il qualifie de « stupide » en prenant du recul. L’homme a donc bénéficié d’une quasi-relaxe. Il a fait part de son émotion : « Merci la France, la France est un pays humain ! C’était le procès de la compassion, nous l’avons gagné ».
L’homme de 49 ans se dit soulagé bien qu’il sait qu’il risque de payer une forte amende. Sa vie a également été chamboulée par cet événement puisque sa femme l’a quitté accompagnée de ses 4 enfants encore mineurs. Robert Lawrie espère éviter la prison puisqu’il encourt 5 ans d’emprisonnement pour « aide à la circulation irrégulière d’un étranger en France ». Il a d’ailleurs confié que sa vie a été « détruite » depuis cet acte de solidarité.
Crédit Photo : The Daily Mail