A l’occasion de l’Aïd al Kebir, nos enfants ne se rendent pas à l’école afin de pouvoir fêter ce jour comme il se doit. Or, lors du dernier Aïd, les parents d’élèves d’une école parisienne ont été surpris par un mot collé dans le carnet de leurs enfants.
Deux jours avant l’Aïd, ce mot signé par « l’équipe enseignante » rappelait aux parents qu’ils devaient envoyer leurs enfants à l’école et ce, car le jeudi qui suivait – jour du Aïd – n’était pas un jour férié. Soulignant le caractère « obligatoire » de la présence à l’école, l’équipe enseignante de l’établissement ira même jusqu’à qualifier « d’illégale » toute absence ce jour là. Extrêmement choqués par ce mot et les termes employés, les parents d’élèves ont fait appel au CCIF.
L’équipe juridique du collectif a alors soutenu les parents, les a guidés et conseillés dans la lutte pour l’éclaircissement de ces propos. Ainsi, les parents ont fait part de leur consternation à la direction, par mail mais également au cours d’un entretien entre deux parents délégués et l’équipe pédagogique.
Face à la détermination et à l’argumentation des parents musulmans, largement soutenus par le CCIF, la direction a adressé un rectificatif dès le lendemain afin de souligner que « l’absence des élèves pour une fête religieuse […] n’est pas pour autant illégale ». L’équipe a également présenté des excuses aux parents pour cette erreur et les enfants ont pu profiter de ce jour de fête en famille. Bravo à ces parents pour leur ténacité et au CCIF pour son soutien sans faille à la communauté.
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Salam ccif font un travail remarquable et juste barakallah u fikoum ps : quand j étais petite j offrez à mes professeurs des gâteaux traditionnelles et expliquer pourquoi nous fêtons ces fêtes et je vous assure qu il y a rien de préjudiciable a partager nos valeurs cette france là me manque 🙂