Notre histoire est jalonnée de grands hommes et de grandes femmes qui ont contribué à faire briller l’Islam, l’exemple de leur engagement pour Allah soubhanou wa Ta’ala peut nous aider dans notre quotidien. Le musulman doit porter un regard sur son passé pour agir de manière efficace au présent. Nous allons observer cela à travers trois exemples caractéristiques de notre histoire.
Saladin, la sagesse incarnée en homme
Saladin (1138 -1193), de son vrai nom, Salaheddine Youssouf al Ayyoubi est généralement connu des musulmans pour ses exploits lors des Croisades au XIIème siècle, et plus précisément au sujet de la conquête de Jérusalem. Mais si Saladin fut un chef charismatique à son époque, c’est aussi parce qu’il était empreint de nombreuses valeurs issues de l’Islam.
Nous savons par exemple, que Saladin aimait particulièrement la lecture des hadiths, il n’hésitait pas à réunir des savants chouyoukh) pour en discuter et en apprendre davantage. En outre, ce dernier appréciait aussi leur récitation avant les combats sur le champ de bataille.
Très attaché au Coran, on rapporte qu’il prenait soin de le lire et le méditer régulièrement, notamment durant la nuit. Saladin était, en outre, convaincu que les excès de biens matériels dans la vie nuisait au musulman. Dès lors, il s’astreignait à vivre de manière modeste, alors que son statut de sultan lui permettait d’obtenir tous les biens de cette dounia.
Cet engagement l’accompagna jusqu’à son lit mortuaire où Saladin exigea qu’on lui récite le Livre Saint pour accompagner son départ vers l’Akhira (Au-delà).
Soliman le Magnifique, l’éclat ottoman au service d’Allah SoubhanaHou wa Ta’ala
Soliman le Magnifique (1494 – 1566) fut sultan de l’Empire Ottoman à son apogée au début du XVIème siècle.
Son œuvre se traduisit par la conquête de territoires en Europe de l’Est (Belgrade, siège de Vienne), l’embellissement de la capitale Istanbul (grâce au célèbre architecte Sinan dont les historiens attribuent plus de 300 réalisations), ou encore la promotion des sciences.
Soliman règne sur trois continents : l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Cet homme est reconnu par ses contemporains comme étant particulièrement ascète, il est très attaché à la moralité et aux mœurs convenables. De plus, Soliman est particulièrement doué pour la politique. A 15 ans, il fut nommé gouverneur de province et reçut une éducation de haut rang. Polyglotte, il maîtrise le turc, l’arabe et le persan.
Pour preuve de son engagement envers Allah SoubhanaHou wa Ta’ala, il commande à son architecte la célèbre Mosquée Süleymaniye (1550) qui abrite notamment une école coranique, un hospice et un lieu d’accueil pour les voyageurs.
L’émir Abdelkader, résister pour Allah
Abdelkader (1808 – 1883) est célèbre pour sa résistance face au colonisateur français en Algérie entre 1830 et 1847.
Si l’émir parvient à résister à la tête de tribus musulmanes face à la plus grande puissance militaire de l’époque, c’est parce qu’il est animé par une foi en Allah inébranlable qui l’accompagne dans ses victoires et ses défaites.
Son secrétaire attitré Mohamed Ben Ruila, nous offre une description de l’homme: « Abdelkader n’aime pas le monde. Il s’en éloigne le plus qu’il lui est permis de le faire. Il se nourrit très sobrement, toujours simplement vêtu. Il n’aime qu’à prier Dieu et qu’à jeûner afin de s’absoudre de tout péché. Il craint Dieu, il est poli avec tout le monde, il est noble et ne veut pas le faire paraître. Il est très honnête et ne veut jamais rien prendre sur son compte dans le trésor public. Il rend la justice au plus humble des musulmans, sa justice est à la fois douce et rigoureuse. »[1].
Allah, nous interroge sur notre passé
« Nous n’avons jamais envoyé avant toi, comme prophètes, que des hommes pris parmi les habitants des cités et auxquels Nous transmettions Nos révélations. Que ne parcourent-ils la Terre pour voir quel a été le sort final de leurs prédécesseurs? Certes, la demeure de la vie future est d’une valeur autrement plus estimable pour ceux qui craignent le Seigneur. Le comprendrez-vous donc jamais? […] Il y a, à coup sûr, un enseignement dans l’histoire des prophètes pour les hommes doués d’intelligence. Ce Livre n’est point un récit inventé de toutes pièces, mais il est une confirmation des Écritures antérieures, un exposé détaillé de toute chose, une bonne direction et une grâce pour ceux qui croient en leur Seigneur. » [Coran, 12:109 et 12:111]
Regarder notre histoire est donc nécessaire pour comprendre les conséquences de notre succès ou de nos erreurs. Le musulman doit avoir conscience de son passé pour être efficace au présent et ainsi mettre son engagement en perspective. L’histoire permet de concevoir l’Islam dans sa dimension diachronique. La vie du croyant s’imbrique dans l’histoire de la Oumma et des grands hommes qui y ont contribué.
Par Mehdi Benchabane, via http://musulmanproductif.com/
Salam nous avons bien plus que Voltaire, Montaigne, Gustave Flaubert nous avons Omar ibn al khattab qu allah l agrée
Abou Hourreria qu allah l agrée
Loqman que la paix soit sur lui
Abadallah Ibn abbas Zoubir Ben Abi Bakr .
nous n avons pas super Man ni des héros superficiels nous avons MOHAMMAD (swsl) les autres prophètes les compagnons les femmes pieuses les califes. NOUS avons bien plus que Jeanne d Arc nous avons AICHA Binta Abu Bakr
nous avons bien plus qu un pays nous somme une communauté riche en couleur et valeur nous avons bien plus qu une tour eiffeil nous avons la Mecque nous avons bien plus que mes poésie de Victor Hugo nous avons les hadiths *anawawi et riyad as salihin nous avons bien plus les rafales de guerre et les char lourd nous avons la puissance et la force de notre Seigneur le Tres Haut ♡
nous avons bien plus que leur richesse nous avons l islam nous avons une histoire riche bien plus que leur scénario d hollywood et nous témoignerons hier aujourd hui demain ash’a hadou An la ilaha ilalah wahdahou la chareka lahou wa ash’a hadou Ana Mohammad Abdouhou wa rassoulouhou et nous serons les temoins inch alah de cette humanite baraka allah u fikoum
Soliman étant appelé ainsi par les occidentaux d’une part pour son aide à la France pour la libération du roi François 1er contre Charles Quint, (ce dernier envoya même une lettre d’appel au secours à Souleymane http://www.turquie-culture.fr/pages/histoire/relations-franco-turques/lettre-de-soliman-a-francois-ier-1526.html)
D’autre part pour avoir signé entre eux par la suite ce que les religieux occidentaux appellerons « l’alliance impie ». Qui malheureusement desservira l’empire ottoman à la longue et sera l’un des facteurs du déclin de l’empire Ottoman… Ils ont la mémoire courte mais la roue tourne.