L’énigmatique Banksy, un artiste engagé connu mondialement pour ses œuvres « street art » qui font couler beaucoup d’encre a encore frappé. Cette fois-ci, son expression artistique s’est affichée sur les murs dévastés de GAZA. L’artiste britannique, dont l’anonymat demeure, a mis ses talents de graffeur au service de la cause palestinienne. Il s’est rendu incognito dans les ruines de l’enclave palestinienne, sous embargo total israélien, pour rappeler la désolation et les ravages si vite occultés par le monde entier.
10 ans après s’être rendu à la frontière israélo-palestinienne dans le but de dénoncer, par ses peintures, le « mur de la honte » qui isole et emprisonne les palestiniens sur leur propre terre; il revient pour rappeler le sort tragique de Gaza.
Ses œuvres se composent toujours d’un mélange de satire et de militantisme, sa façon à lui de prendre position pour ce qu’il nomme des causes justes. Il utilise son talent de graffeur pour dénoncer l’iniquité et l’inégalité. Sa signature comporte quasi systématiquement un slogan percutant qui appelle à la réflexion du plus grand nombre sur un sujet précis, en l’occurrence ici l’abandon total des populations palestiniennes face aux agressions et à l’occupation israélienne.
A ce jour, seulement 5% des sommes promises par la communauté internationale pour la reconstruction ont été réunies…
Dans une courte vidéo virale, Banksy appelle au « voyage » vers cette destination oubliée de GAZA, dans un style percutant et ironique: « Gaza y est décrite comme la plus grande prison à ciel ouvert du monde, car personne ne peut y entrer ni en sortir. Mais n’est-ce pas un peu injuste pour les prisons , qui elles n’ont pas de coupures d’eau et d’électricité quotidiennes ».
… »Cette année, découvrez vous même une nouvelle destination, Bienvenue à GAZA. Bien éloigné, des circuits touristiques, l’accès se fait par des tunnels jugés illégaux. Les habitants s’y plaisent tellement qu’ils ne partent jamais, parce qu’ils n’en ont pas le droit. Niché dans un environnement privilégié, cerné de toute part, sur terre par un mur, coté mer par des bateaux armés. Des voisins prévenants veillent sur eux, en 2014 l’opération Bordure Protectrice à détruit 18000 foyers. Les chances de développement sont à portée de main, le ciment est interdit à Gaza depuis les bombardements« …La vidéo, publiée ces derniers jours, termine sur cette image d’un mur de la ville où l’on peut lire ce message:
« Si nous nous dédouanons du conflit entre puissants et impuissants, nous prenons part pour les puissants, nous ne sommes plus neutres ».
Crédit photo
Très beau documentaire ça montre de façon objectif ce qu’est Gaza le reste de l’année un champ de ruine où la misère côtoie la mort. La ville de Rafah a été rasé et l’émir de Dubai a versé 7 milliards d’aide à sissi le sioniste non pas pour rénover le pays mais pour mieux massacrer le peuple égyptien et palestinien.
Qu’ALLAH vous facilite la victoire peuple opprimé.