L’Islam est au centre d’un spectre médiatique déformé. Lourdement décrié, prétendu porteur de tous les défauts et source de tous les maux, caricaturalement dépeint (généralement par ignorance et/ou piètre manipulation), ses valeurs humanistes séduisent pourtant chaque année, de très nombreuses personnes à travers le monde.
Alors, comment expliquer l’enthousiasme d’un si grand nombre d’occidentaux convertis à l’Islam, issus de toutes les franges sociales ? Qui mieux que des personnes ayant côtoyé les deux univers peuvent témoigner du bien-fondé de cette religion, méconnue en réalité.
Cher lectorat, ouvrez grand vos yeux et surtout vos cœurs… En lisant ces témoignages de conversion, vous allez constater que ces converti(e)s sont loin de tenir des propos dénués de clairvoyance. Rares sont les « grands » médias qui leur donnent la parole, préférant la sensation au détriment de la réflexion.
Fitra
« Je m’appelle Aïsha, j’ai 26 ans, je suis mariée, 5 enfants… un peu jeune pour 5 enfants me direz-vous, mais je ne les ai pas tous mis au monde. Je vis en région parisienne et m’occupe de ma fille âgée de 2 ans. »
Comment es-tu venue à l’Islam ?
« J’ai embrassé l’Islam, à l’âge de 20 ans. Depuis l’école primaire j’avais un « amour » ou plutôt une attirance pour la religion musulmane.
J’avais de nombreuses amies d’origine maghrébine. Mais j’en avais surtout une, en CM2 (je me rappelle de tout comme si c’était hier !), qui me racontait des histoires sur l’Islam ; avec le recul, je me suis rendue compte que ces histoires n’étaient pas, juridiquement parlant, prouvées (ne pas écraser les araignées à cause de l’histoire du prophète Mohammed par exemple (aleihi salam)), mais elles m’interpellaient.
À cette même époque j’avais aussi une aspiration pour la langue arabe. Je me rappelle que dans mon école il y avait des cours de langue arabe mais je pensais que ces cours n’étaient destiné qu’aux arabes, donc je ne m’y suis jamais inscrite.
Adolescente, je voulais absolument me marier avec un arabe plus tard, car mes enfants devaient nécessairement parler arabe. Quand j’y repense c’est assez bizarre… Mais je prends tout ceci comme une prédisposition à l’Islam.
Je savais qu’un jour, au fond de moi, j’allais me convertir et à 13-14 ans, j’ai jeûné mon premier mois de Ramadan. Après celui-ci mon attirance pour cette religion a augmenté, ma mère l’ayant remarqué m’a tout de suite arrêté et ma défendu de fréquenter une de mes meilleures amies de l’époque car elle venait de se voiler et pensait que son influence sur moi était trop grande.
Je suis donc retournée dans le monde de l’insouciance, sans pour autant cesser de penser qu’un jour je me convertirais.
Les années ont passé, la vie suit son cours… Allah met sur mon chemin, en tout premier lieu, un SDF, il s’appelait Ali. J’ai dû parler avec lui pendant une heure… un peu court ou peut-être juste ce qu’il faut… Ce qui se dégageait de lui était magnifique. Il parlait d’Islam… ma sha Allah, continuait à faire sa prière dans le froid de décembre… Il m’a énormément marqué… même avec le temps, quand je pense à lui… Sobhana-Llah…
Puis j’ai rencontré un frère qui avait un livre sur l’Islam, il parlait des vérités scientifiques du Coran (l’eau qui ne se mélange pas, l’embryon…).
Quelques jours après cette lecture, une lumière, un amour, quelque chose d’indescriptible est entré dans mon cœur… J’aimais Allah. Comment c’est venu, je ne sais pas… Allah guide qui Il veut, quand Il veut.
Je n’ai pas prononcé la chahada [attestation de foi] immédiatement, je voulais d’abord parfaire mon comportement, je voulais apprendre la prière, avoir une vie droite avant de me convertir.
Mais cette lumière grandit de plus en plus, elle ne me laisse pas. Alors un soir, seule, face à mon ordinateur, je dis ces quelques mots, qui ont changé ma vie « La ilâha illa-Llah, Mohammed rassoulou-Llah ». J’ai immédiatement appelé une de mes amie musulmane pour le lui dire, et envoyé des textos aux autres, car je savais que j’aurais dû avoir 2 témoins avec moi à ce moment.
Les premiers mois de ma venue à l’Islam ont été les plus beaux et les plus doux de toute ma vie. Le simple fait de penser ou de parler d’Allah faisait battre mon cœur à la chamade… La douceur de la foi… je souhaite à chaque être humain sur cette terre de pouvoir un jour ressentir ça. »
Quelle fut la réaction de tes parents ?
« Je vivais uniquement avec ma mère, mes frères et ma soeur.
Quand j’ai dis à ma mère que je voulais être musulmane, elle était récalcitrante. Mais chaque enfant connaît ses parents, je lui ai donc dis qu’en Islam la mère était très importante. Elle n’eut d’autre choix que de l’accepter par amour pour moi et parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas m’arrêter. Et très franchement, après avoir été quelque peu mécontente, elle me préparait des plats rien que pour moi sans porc, sans alcool… Ma sha Allah, qu’Allah la préserve et lui montre le chemin droit… Amine.
Le plus grand de mes frères (plus jeune que moi) m’a dit que j’étais devenu une arabe, j’ai alors dû lui expliquer que non. Mais sinon, al-hamduli-Llah, Allah m’a grandement facilité. »
Quelle fut la réaction de tes amies ?
« Certaines amitiés ne sont pas faites pour durer… J’ai eu certaines amies, musulmanes et non-musulmanes, avec qui il y a eu séparation. On était plus dans le même monde, on ne voyait pas les choses de la même façon, donc naturellement nous nous sommes écartées. Tandis qu’avec d’autres, les liens sont restés. »
Quand as-tu décidé de porter le voile ? Et quel fut le déclic ?
« Je me suis couverte très rapidement après avoir embrassé l’Islam, 4 jours après je crois.
Cette lumière qui m’habitait, une grande facilité car je ne vivais pas les obligations ou interdictions de l’Islam comme un fardeau. Je faisais les choses sans me poser de questions car l’amour d’Allah était là.
Et la lecture du livre de Hassan Amdouni sur le hijab [voile], a été mon déclic, à la fin de lecture j’ai mis le foulard ! »
Qu’en est-il actuellement ?
« Je chemine toujours sur le chemin d’Allah, j’essaye d’approfondir mes connaissances, de lire. Et, al-hamdouli-Llah, Allah m’a facilité et m’a exaucé en me donnant un mari qui Le craint et avance sur son chemin, et qui a pu, par la grâce d’Allah, m’apprendre tout ce que je sais. J’aime la vie que j’ai choisi et j’aime ce que je suis devenue. »
As-tu un message pour les sœurs ?
« Travaillez votre foi, elle n’est pas un acquis… Apprenez à connaître Allah, à vous poser, à réfléchir, car dans cette vie la paix du cœur ne s’obtient que dans la relation à Dieu. »
Salam ‘alaikum wa rahmatullahi, quelle joie de livre ce type de témoignages, ou comment le Tout Miséricordieux, guide.
En fait, la présence de témoin n’est pas une condition à la conversion, et la personne peut très bien embrasser l’islam seule devant son ordinateur, à l’image de notre soeur.
En informer les musulmans et sa Communauté ensuite, permet l’établissement des liens de fraternités, ainsi que de jouir pleinement des droits nouvellement accordés.
Et Allah le plus savant.
Salamalekum,
Allahu akbar, ce témoignage m’a beaucoup touché. On sent la douceur et l’amour de notre belle religion. La Illa ha illaha mohammadan Rasululah.
Machallah, c est extraordinaire ce qu on vécu ces convertis a l islam, Allah guide sur son droit chemin qui il veut . Sa essaima alaikom mes frères et sœurs