L’Islam est au centre d’un spectre médiatique déformé. Lourdement décrié, prétendu porteur de tous les défauts et source de tous les maux, caricaturalement dépeint (généralement par ignorance et/ou piètre manipulation), ses valeurs humanistes séduisent pourtant chaque année, de très nombreuses personnes à travers le monde.
Alors, comment expliquer l’enthousiasme d’un si grand nombre d’occidentaux convertis à l’Islam, issus de toutes les franges sociales ? Qui mieux que des personnes ayant côtoyé les deux univers peuvent témoigner du bien-fondé de cette religion, méconnue en réalité.
Cher lectorat, ouvrez grand vos yeux et surtout vos cœurs… En lisant ces témoignages de conversion, vous allez constater que ces converti(e)s sont loin de tenir des propos dénués de clairvoyance. Rares sont les « grands » médias qui leur donnent la parole, préférant la sensation au détriment de la réflexion.
La foi, un travail de tous les instants
« Je suis française, j’étais sans religion à la base puis convertie depuis vingt ans à l’Islam. L’Islam est entré dans ma vie via mes amis dans un premier temps, et par mon mari ensuite. Tout s’est passé en douceur au fil du temps, des rencontres, des lectures, des méditations. Même si je n’avais pas auparavant de religion, j’ai toujours cru que quelque chose était à l’origine de cette grandiose « machine » qu’est l’Univers.
Cependant, je dirais que malgré mes vingt années de pratique, je n’ai découvert que récemment, au prix de vraies souffrances, ce qu’était réellement la foi et ce qu’elle impliquait. J’ai cru pendant des années être dans le droit chemin alors que je m’en égarais petit à petit. Un jour vraiment, en une minute, j’ai pris une véritable claque et le réveil fut douloureux.
Durant trois années, j’ai fait un examen de conscience minutieux et lors de la lecture d’un petit livre concernant les maladies de l’âme, quel ne fut pas le choc de constater que sur 64 maladies répertoriées j’en avais 63. Aujourd’hui, je guéris petit à petit mais chaque victoire contre mes faiblesses est une victoire durable.
Tout cela pour dire que la foi est travail de tous les instants et que rien n’est jamais acquis. La moindre de nos faiblesses est un terrain propice pour le Diable (Shaytan). L’abandon de ce bas-monde est loin d’être facile, et nous dérivons parfois sans même nous en rendre compte et pourtant je ne peux pas dire que je ne savais pas. La légèreté de l’âme est un poison.
Al-hamdulillah, je me suis réveillée mais je sais que le chemin est encore long. Je comprends aujourd’hui pourquoi Allah nous promet une récompense telle que le Paradis. Une récompense à la hauteur de la difficulté. Il faut lutter et mener ce « jihad » contre nous-mêmes, le jeu en vaut la chandelle. Celui qui a acquis la foi, la vraie, ne craint plus ce bas-monde, ne craint plus personne hormis son Créateur. »
MachAllah très beau texte…