La sous-traitance de l’islam en France continue, la signature d’une convention franco-algérienne pour la formation des imams a été ratifiée à Alger le 18 décembre dernier par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, en partenariat avec le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa.
Cette mesure vise selon les responsables politiques des deux pays, à renforcer et encadrer la venue des imams détachés annuellement par l’Algérie, et qui officient sur le sol français. Le contenu de cette formation reste vague mais il contient un volet sur la laïcité. Celle-ci sera coordonnée par l’institut Al-Ghazali, rattaché à la Grande Mosquée de Paris, proche du pouvoir algérien.
De la bouche du Ministre français, « il ne s’agit pas pour la France, de dire ce que doit être la formation théologique, ce n’est pas le rôle de la république ». Alors que le mot laïcité est brandi à tout va ces derniers temps, l’on constate que l’état français ne s’est jamais autant soucié de l’organisation du culte musulman. Mais les erreurs du passé ne permettent pas de tirer profit et d’avoir une démarche constructive pour l’avenir.
L’ingérence de l’état dans les affaires religieuses et sa « gestion extériorisée » intriguent et laissent perplexe quant à la volonté du gouvernement français de voir émerger un véritable islam en France, géré par des citoyens français représentatifs de leur communauté avant tout et non pas d’un lointain pays d’origine.
Le temps des colonies est révolu mais la gestion paternaliste du culte musulman traverse les époques, et demeure le trait caractéristique de la manière dont Paris administre la question de cette confession en France.
Après la méthode « Sarkozy » expérimentée par la Droite, voici la solution « Cazeneuve » proposée par la Gauche. Le résultat est connu d’avance et voué à l’échec. Le gouvernement ne devrait-il pas, en ces périodes de difficultés économiques s’occuper de la gestion et du fonctionnement de l’état et laisser les religions se charger de leur culte dans le cadre de la loi ?
Les grands oubliés sont encore les citoyens musulmans de ce pays, qui malgré l’avènement de la 3eme voir 4eme génération ne se considèrent toujours pas comme représentés convenablement, par les instances cultuelles existantes qui peinent à justifier leur légitimité quant elles ne sont pas totalement décrédibilisées.
Les musulmans de France ne demandent pas à être traités différemment des autres croyants de ce pays. Mais tant qu’ils seront marginalisés des questions centrales qui les concernent, rien ne pourra se faire. Aussi prenons nos responsabilités, au delà du simple constat des faits, engageons-nous. Il s’agit désormais de devenir acteur de sa communauté et de contribuer chacun selon ses possibilités à améliorer la situation de nos frères et sœurs, dans ce pays qui pour la plupart nous a vu naître.
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Quelle honte!! Et bravoo a la mosquee de paris et au gouvrnement algerien qui et pres a tout pour lecher les botte de la france
Allah ou moustaan ils suivent le taghrout eux méme ne suivent pas la sunna du prophète sala Allahou allayhi wa sallem
L islam vaincra malgrès leur complots…
Salam alaykoum.
Si la parole : « Les musulmans de France ne demandent pas à être traités différemment des autres croyants de ce pays. »
Signifie que vous insinuez que toute personne qui n’est pas mouslim alors je vous confirme que vous devez revoir votre 3aqidah, et il se peut même que vous soyez rentré dans un des nawaqid al islaam :
« Est mécréant, quiconque doute à la mécréance des polythéistes, ou rendre vraie leur croyance. »
salam
comment le ministre algérien a pu signer ca ? Incroyable…
L’Algérie sait très bien que l’Islam de France et gérer et financé par la secte wahhabite et les monarchies Islamo-Sioniste du Golfe persique. En faisant cela l’Algérie signifie que nous sommes de culte Malékite et qu’en France nous devons nous débarrasser de cette secte qui pourri notre religion et revenir à notre tradition Malékite. Nous voulons des Imams Malékite formé pour cela et non plus de ces Imams auto-proclamé et ignorant qui sont au service de l’Islamo-Sionisme et contre notre tradition malékite.
La seule honte est que des imams doivent venir de l’étranger. Il y a environ 4 millions de musulmans en France et il n’est pas possible d’en trouver 1000 pour devenir imam ? À quoi bon construire de nouvelles mosquées s’il n’y a pas d’imams ?