En Australie, la décision d’une université chrétienne du Queensland a suscité une vague d’indignation auprès de nombreuses personnes, et notamment au sein de la communauté musulmane. En effet, pour le simple motif qu’elles portaient le hijab, la direction de l’établissement, « Redlands College », a décidé de licencier deux professeurs apprenties, et de les orienter vers un autre établissement. Les deux musulmanes, en dernière année, avaient commencé leur stage au sein de cet établissement chrétien.
« J’ai le devoir de veiller à ce que ceux qui enseignent à l’université soutiennent activement les principes chrétiens, les pratiques, et les croyances de l’Ordre » a précisé le Principal de Redlands College, Mark Bensley dans un bulletin d’information.
Les réactions ne se sont pas faites attendre. De nombreux parents ont vivement critiqué cette prise de position. Quant aux musulmans, ils ont fait savoir leur déception, et dénoncé cette discrimination.
Le révérend Anneli Sinnko a aussi déploré cette décision, en qualifiant les actions du Principal comme étant « en contradiction directe avec les fondements de la foi chrétienne ».
A la suite de ces critiques, un proche du Principal Mark Bensley défend la posture de la direction : « cela n’a rien à voir avec l’intolérance religieuse, que nous condamnons catégoriquement ».
Il est normal d’être déçu et indigné à la suite d’une telle décision discriminante qui plus est celle d’un établissement chrétien, mais nombreuses sont les personnes à avoir dénoncé cela, y compris un révérend.
Assalamu alaykum.
POur le coup je ne vois pas où est l’erreur de l’école, mis à part le fait qu’il aurait dû refuser de les prendre dès le début! C’est un établissement chrétien qui souhaite avoir des enseignants chrétiens! Accepterions-nous dans une école musulmane une enseignante qui porte les mini jupes?! L’australie est un pays ouvert qui comporte des écoles qui acceptent les femmes voilées wa l-hamdu liLlah. Donc ce n’est pas comme si la porte était fermée0 Enfin il se peut que ce soit un mal pour un bien et que ces deux enseignantes trouveront un établissement musulman où partager leurs connaissances.