A Saint-Quentin-en-Yvelines, le seul collège musulman du département s’est vu refusé le contrat d’association avec l’Éducation Nationale, entraînant ainsi l’incompréhension et l’indignation au sein de la communauté.
« C’est une vraie douche froide » a déclaré le chef d’établissement, Slimane Bousanna, propos rapportés par le quotidien Le Parisien. Ouvert depuis cinq ans aujourd’hui et accueillant une centaine d’élèves, l’établissement avait fort besoin du contrat d’association avec l’État, lui permettant de disposer de subventions supplémentaires, d’un réel soutien matériel et d’une reconnaissance plus accrue.
Or, le Rectorat de Versailles a rejeté cette demande d’association bien que l’établissement scolaire ait un dossier plus que solide : des centaines de collégiens, des demandes de scolarisation qui affluent, des enseignements pour le moins satisfaisants, une relative ancienneté – puisque 5 ans d’activités sont nécessaires afin de réclamer ce contrat d’association – et aucun souci quelconque. L’inspection dont l’établissement a fait l’objet en début d’année avait d’ailleurs abouti à un « avis favorable. Cela dit, le Rectorat refuse tout contrat et se justifie prétextant « un manque de budget », une excuse peu crédible lorsque l’on constate que ce même Rectorat a les moyens de financer 328 établissements privés.
C’est donc l’indignation et la colère qui planent sur l’équipe professionnelle mais également sur les parents d’élèves. L’Association de l’établissement intitulée APEEMSQY (Association des Amis et Parents d’Élèves de l’Établissement Musulman de Saint Quentin en Yvelines) s’est mobilisée afin de faire valoir les droits de la communauté et réclamer l’égalité de traitement entre les établissements privés. Une pétition nommée « Oui au contrat d’association ! » a donc été lancée sur leur page Facebook. La communauté musulmane, une fois de plus victime de discrimination évidente, compte bien faire entendre ses droits. En effet, que le contrat avec le collège musulman soit rejeté par manque de moyens financiers est une chose, mais que les contrats avec d’autres établissements soient acceptés en est une autre.
Assalamou alaykoum,
C’est là qu’on attend Dalil Boubkeur, c’est là qu’on a besoin de son soutien, si seulement il était dans son vrai rôle: celui de défendre les intérêts des musulmans.
Il n’y a rien à attendre de dalil, mais une fois de plus tant que les musulmans ne seront pas soudé et formeront une véritable communauté parlant d’une même et seule voie, nous serons victimes d’injustice. Il faut aussi que les musulmans soient présents dans tous les secteurs pour défendre nos intérêts, je prie allah de vous faciliter ce projet de collège, nous avons actuellement besoin d’école musulmane plutot que de grande mosquée a plusieurs millions d’euros
Tant que nous ne revenons pas à l’islam authentique et à la vrai croyance nous serons éprouvé donc il ne faut rien négliger de notre religion apprenons la et appliquons la.
On met trop d’argent dans le public et pas assez dans le privé.
Concernant la transmission de l’instruction et l’intégration, l’école publique ne sert pas à grand chose pour les enfants issus de l’immigration.
Des collèges musulmans sous contrat dans lesquels les parents peuvent constater que leurs croyances sont transmises à leur enfant et qui, par ailleurs, du fait du contrat d’association, sont obligés de suivre le programme de l’état, sont la solution idéale pour beaucoup d’enfants issus de l’immigration. Mais, pour suivre ce chemin il faut d’abord reconnaître que l’enseignement public est un échec, y compris pour la transmission des principes laïcs.