Des groupes de défense des Droits de l’Homme en Chine ont appelé le Gouvernement chinois à lever les restrictions imposées aux Ouïghours, pour le mois de Ramadan. En effet, cette communauté musulmane chinoise concentrée dans la région du Xinjiang s’est vue interdire de jeûner le mois de Ramadan et de pratiquer une quelconque activité religieuse durant le mois béni.
Selon le porte-parole des Ouïghours, Dilxad Rexiti, des autorités chinoises sont venues dans la journée dans les maisons de musulmans pour leur donner de quoi boire et manger.
Les autorités ont nié les accusations des groupes de défense. Pourtant, les musulmans de cette région ont été menacées s’ils jeûnaient. Et toutes activités religieuses ne serait ce que prier et se réunir à la mosquée sont réprimées. De nombreux musulmans ont été emprisonnés pour cela. En cas de pratique du jeûne, ils doivent payer une amende. Cette campagne de répression mise en place par le Gouvernement communiste vise soi-disant à établir l’ordre et empêcher tout acte de terrorisme mais réprimer la population musulmane de cette région est aussi une stratégie pour l’exploitation des ressources énergétiques qui s’y trouvent.
Des confrontations sont déjà survenues il y a quelques années entre la minorité ouïghoure qui dénonçait la violation de leurs libertés fondamentales et les autorités chinoises. Parmi les émeutes les plus meurtrières, juillet 2009 reste une date marquante avec près de 200 morts. Plus récemment en juin dernier, de violents affrontements ont provoqué officiellement la mort de 27 personnes. La région du Xinjiang n’est donc pas à l’abri d’un soulèvement populaire.
La communauté musulmane chinoise tente tant bien que mal de lutter contre ces répressions incessantes afin de préserver le droit de vivre sa religion.
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Que faire? Et bien primo douha ne les oublie pas dans vos soujouds ensuite faite connaître cet article a un Max de monde et aider les ONG sur place si il y en a. Faisons pression aussi sur nos politiques nous pouvons faire qq chose d’ici en France. Allah moustahene.