Viande de boeuf

Principale source de protéines animales pour l’homme, la viande fait partie intégrante de notre alimentation. Un marché scruté de près de près par les industriels qui après avoir développer des techniques d’élevage d’animaux en masse, se lancent aujourd’hui dans la culture de la viande. Non, vous ne rêvez pas, la viande artificielle est aujourd’hui une réalité dont le marché est estimé à plusieurs milliards de dollars. 

La viande artificielle, ou la viande clonée

L’idée d’une viande artificielle nous parait folle, voire inimaginable. C’est pourtant le nouveau défi que se sont lancés des chercheurs en biotechnologies.

Pour obtenir de la viande artificielle, les chercheurs ont mis au point plusieurs procédés. L’une des sociétés américaines qui s’est lancée dans ce secteur, Beyond Meat utilise à la fois de la chaleur, le refroidissement, et la pression pour obtenir une viande artificielle. Sa composition est faite d’une protéine à base de soja pour le poulet, ou de petits pois pour la viande rouge.

D’autres entreprises utilisent une protéine à base de champignons, et le procédé de fermentation. Enfin, un autre procédé encore moins éthique et prouvant la folie de l’Homme à vouloir égaler la création divine, consiste en la production de fibres de viande à partir des cellules des tissus musculaires animales.

Les porteurs de ce projet fou d’une viande artificielle estiment que cela permettrait de régler de nombreux problèmes actuels liés à l’élevage, l’environnement, et la santé. A l’échelle de l’animal, ils avancent l’idée que la viande in-vitro permettrait de réduire le nombre de sacrifices des vies animales, beaucoup trop élevées en raison de la surconsommation.

Faire pousser de la viande, jusqu’où ira l’Homme ?

Aux Etats-Unis, la viande artificielle a conquis l’esprit de nombreux consommateurs américains. Les produits substituts à la viande représenteraient près de 70% des ventes d’alimentation végétarienne. Les végétariens et les végétaliens américains sont donc conquis. Mais les start-up ont investi également dans la stratégie marketing.

En Europe, l’engouement est moindre pour cette viande bien que l’Université de Maastricht avance dans ses travaux qui consistent à développer un procédé d’extraction de cellule souche pour développer la viande artificielle. Il s’agit cependant d’un procédé assez lourd, et coûteux.

Avant de se lancer dans un tel produit de consommation, les laboratoires et les entreprises devraient davantage se poser la question de savoir si cette viande ne présente aucun risques pour la santé. De par son stade embryonnaire, et de ses procédés très artificielles,  le consommateur est en droit de s’interroger sur ses dangers pour l’être humain ?

Le scepticisme demeure également autour du goût. Il est impossible d’obtenir le même résultat qu’une bonne viande animale. Comment en effet, de cette viande factice peut-on obtenir les mêmes propriétés qu’une viande, d’un animal vivant ? Et nul ne peut égaler la création de Dieu Le Tout Puissant.

L’Homme devrait déjà certains modes de consommation. La consommation de viande dans le monde est beaucoup trop élevée, commençons par la réduire. Les responsables du système d’élevage intensif doivent absolument changer les conditions d’élevage et d’abattage des animaux. Ce sera déjà un bon début pour un retour à un mode de vie déjà plus sain. Inutile de faire pousser de la viande factice dans nos laboratoires.

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By Younes

4 thoughts on “La viande artificielle bientôt dans nos assiettes ?”
  1. Selema3leikoum,

    Rien a voir avec l’article mais je vous trouve de moins en moins déontologique. Ok ajib c’est un webmagazine pour l’actu des musulmans en France mais que je sache balancer son avis dans un article c’est plus du journalisme. Enfin faudrait déja se poser les bonnes questions ! Les questions ethiques se posent, avec les définitions du problème et l’honnêteté de la diffuculté du sujet à traité. C’est seulement comme ça qu’on règle ses nouveaux problèmes que j’appellerai bioéthique. C’est pas parce que ça nous « paraît » haram qu’il faut le décréter comme tel. Notre avis n’est pas forcément la vérité. L’éthique n’est pas une science de l’opinion et il n’y a pas de place pour les discours dissuasifs.

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