Le réseau de transports de New-York a rendu publique sa décision d’accepter que ses employés sikhs et musulmans se couvrent la tête. D’après Reuters, ce nouveau règlement n’imposerait plus le logo de la société sur l’habit religieux de ces travailleurs.
Un règlement judiciaire change la donne
Les femmes musulmanes employées par le réseau de transports New-Yorkais auront à présent le droit de porter le hijab. Dans le bus ou le métro, ces femmes seront protégées par un règlement judiciaire déposé ce mercredi à la cour fédérale de Brooklyn.
Ce règlement met un terme à la politique de ségrégation « brand or segregate » du New York City Transit Authority mise en place après les attentats du World Trade Center en septembre 2001. Les sikhs et les musulmans pourront de nouveau travailler en harmonie avec leurs pratiques religieuses. Les femmes musulmanes ne seront plus obligées de choisir entre le logo de la société et leur pudeur. D’après les documents judiciaires, la seule condition de cette tolérance : que le foulard ou le turban soit de la même couleur que l’uniforme, c’est à dire bleue. La contrainte est autant dire inexistante.
Le règlement résout un procès
Ce règlement judiciaire résout le procès intenté en 2004 par le ministre américain de la Justice contre le Transit Authority. Un procès pour attaquer la manière dont ont été ciblés les travailleurs sikhs et musulmans. En effet, ces derniers ont fait l’objet de mesures disciplinaires pour avoir refusé que soit apposé sur leur turban ou hijab le logo de transit. Ils ont également été relégués à des emplois « cachés », c’est à dire hors de la vue des passagers.
Même si certains de ces employés concernés défendaient les intentions de leur employeur, l’ensemble de ces mesures ne pouvait perdurer. Apaiser le sentiment « anti-musulmans » à la suite des attentats du 11 septembre 2011 ne doit pas se transformer en ségrégation.
« Nous sommes heureux que ce triste chapitre relatif à la réaction de notre ville face au 11 septembre ait pris fin » déclare Amardeep Singh, directeur du programme de la Coalition sikh.
Un porte-parole du MTA, Kevin Ortiz, affirme que la « politique uniforme » n’était «jamais animée par des préjugés religieux ou ethniques». Thomas Perez, procureur général adjoint du ministère de la Justice division des droits civils, a déclaré qu’il était « heureux que le NYCTA ait accepté de stopper ses pratiques discriminatoires qui pendant des années ont forcé les employés à choisir entre la pratique de leur religion et le maintien de leur emploi. »
Selon des documents judiciaires, le Transit Authority répartira la somme de $ 184.500 entre huit sikhs et musulmans, employés ou ex-employés ayant déposé plainte pour discrimination à l’emploi.
Al hamdoullah !! Si seulement la France pouvait réfléchir un peu !!
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