Le 17 avril, avait lieu la Journée mondiale des prisonniers politiques palestiniens. Plus d’un millier de prisonniers palestiniens ont décidé de débuter une grève de la faim, malgré les dangers que cela représente pour leur santé. Et ceci, pour exhorter Israël à améliorer leurs conditions de détentions, inacceptables.
1 200 prisonniers palestiniens ne mangent plus
Israël détient plus de 4 700 palestiniens. Parmi eux, 120 palestiniens ont été emprisonnés avant les accords d’Oslo de 1993. Certains prisonniers sont donc derrière les barreaux depuis près de vingt ans. Certains sont en prison depuis plus de vingt-cinq ans d’après le témoignage de Salah Hamouri. Le plus effrayant est que la plupart de ces êtres humains sont en train de purger des peines à perpétuité. Le plus choquant est que de nombreux enfants palestiniens de 7 ans, 9 ans… sont dans ces prisons de l’injustice. Il y a également 320 palestiniens en détention administrative, car la loi israélienne, héritée du mandat britannique, autorise les autorités militaires à garder en prison un suspect sans inculpation, sans jugement ni avocat, jusqu’à six mois renouvelable à l’infini.
Le 17 avril, ils étaient 2 300 prisonniers à avoir refusé de se nourrir, et ceci durant vingt-quatre heures. Il sont à présent 1 200 détenus à prolonger cette grève de la faim « illimitée ». Pourquoi mettre leur santé en danger ? Afin « d’obtenir une amélioration de leurs conditions qui ont empiré dans les prisons de l’occupation », a expliqué Issa Qaraqaë, Ministre palestinien des prisonniers.
Une grève de la faim pour être libre ?
Khader Adnane, ex-détenu, avait respecté la grève de la faim soixante-six jours durant. La plus longue grève de la faim observée dans les prisons israéliennes. Il a ainsi obtenu de la Cour suprême israélienne sa libération le 17 avril. Avant lui, Hanaa Chalabi avait refusé de se nourrir quarante-trois jours durant. Il a également obtenu sa libération en avril. Parmi les prisonniers en détention administrative, dix font la grève de la faim, d’après le Club des prisonniers palestiniens. Parmi eux, Bilal Diab, vingt-sept ans, et Thaër Halahla, refusent toute alimentation depuis quarante-huit jours. Leur état de santé inquiète bien évidemment les médecins. La grève de la faim peut avoir pour conséquence la mort, et malgré cela, ils tentent le tout pour le tout, n’ayant que ce moyen pour attirer l’attention sur leur détresse et forcer Israël à prendre une décision les concernant.
Une femme a également observé la grève de la faim. Hanaa Chalabi, trente ans, relâchée comme vingt-six autres palestiniennes dans la fournée des 1 027 prisonniers contre Gilad Shalit, avait refusé de se nourrir quarante-trois jours durant. Elle a été de nouveau incarcérée en février dernier, et a été libérée le 1er avril à Gaza. Et les enfants ? Et les dizaines de détenus ayant de graves maladies ? Tout ceux ne pouvant se permettre de refuser de manger, que vont-ils devenir ? De nombreuses associations, des collectifs, des médias hors circuit essayent tant bien que mal d’informer le triste sort de ces milliers de personnes. Comme Salah Hamouri, libéré cette automne…
Salah Hamouri et son tour de France
Salah Hamouri est resté quant à lui sept années dans les geôles israéliennes. Une fois libre, il ne choisit pas de mener une vie retirée et de se préserver de l’injustice qui l’a mené à purger ces années sans être auprès des siens. Il décide de mener un combat, celui de venir en aide, par tous les moyens légaux, aux prisonniers palestiniens qu’il a quitté en décembre dernier. Pourquoi ? Pour empêcher l’administration pénitentiaire israélienne de continuer à briser physiquement et moralement ses prisonniers, en les isolant du monde extérieur et de leur famille.
Arrivé en France le 4 avril dernier, il fait le tour des mairies, des associations ayant souhaité le rencontrer. C’est au siège du PCF mardi qu’il annonce la grève de la faim de ces 1 200 prisonniers palestiniens, et dénonce une fois de plus les conditions désastreuses de détention, et les droits de l’Homme bafoués au quotidien.
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salam ‘aleykoum mes frères et soeurs,
wa la hawla wala kouata illa billah. Non, vraiment il n’y a de force ni de puissance que par Allah, et c’est bien vers Lui que nous revenons repentant.
Sincèrement, car si nous ne sommes plus sincères de nos jours, que nous restera t-il de notre côté humain, je trouve que cette « grève de la faim » est devenue une habitude. On fait cette grève parfois pour un rien, parfois pour une cause. Mais elle est devenue tellement courante qu’elle en finit par être banale. La preuve, elle fait bien moins pression que la première grève de la faim enregistrée dans le monde, comme celle de Gandhi, si on devait en citer un.
Mais au delà de cet impact, il y a celui de la religion. L’article en parle légèrement, mais je vais en décrire une conséquence bien connue (source wikipedia):
Georges Fenech déclare : « Il y a un phénomène d’épuisement physique et donc d’épuisement et de faiblesse mentale à certains moments. Il n’y a plus de capacité de jugement ou de résistance face à des discours qui vont déraper, qui vont passer du simple jeûne à un discours plus doctrinal, plus idéologique. »
Cette pratique est parfois considérée (si ce n’est souvent) comme sectaire. Mis à part cette dérive, il y a l’épuisement du corps qui peut conduire à la mort dans certaines circonstances. On ne parle pas d’un jeûne pour Allah, on parle d’un jeûne pour une cause. La mort qui suivrait un tel jeûne serait-elle considéré comme martyr, ou comme caduque puisque réalisé pour autre qu’Allah ? Lui seul le sait, mais ce qu’on peut remarquer, c’est que la tradition ne nous enseigne pas cette pratique. Lorsque les musulmans étaient faits prisonniers, le Prophète, salla Allah ‘aleyi wa salam, s’exerçait-il à cette pratique pour demander à être entendu de l’ennemi ? Hmm, pas à ma connaissance (je laisse les férus en la matière me confirmer, ou effacer celà).
Je ne suis pas inhumain, je cherche juste à clarifier une situation qui devient courante, et qui ne trouve apparemment pas sa justification dans la juridiction islamique.
Si on se base sur ces affirmations, cela entraînerait donc plus de maux que de bien pour celui qui l’exerce. Où est l’intérêt ?
assalam alaykom
Tout à fait d’accord. Qu’Allah ta récompense pour ce rappel!
En effet les musulmans en arrivent de nos jours à prendre des pratiques qui n’ont rien avoir avec l’islam et à entreprendre des combats au nom de la liberté, au nom de la justice, au nom du pays,… mais plus au nom d’Allah!!! Hors comme l’a dit le prophète(PbAl) »les actes ne valent que par leur intention »
Le musulman puise son savoir dans le coran et prend comme modèle le messager d’Allah(pbAl)
Wa salam alaykom
Wa alaycoum salam wa rahmatuLLAH,
Vous parlez d’un cri, d’un appel à l’aide. Mayde Mayde, ces hommes et ces femmes vont peut être mourir dans ces prisons sans revoir leurs proches, leurs enfants, leurs parents… Allez leur expliquer que ce qu’ils sont en train de faire c’est « trop banal », pour eux c’est la seule arme qu’il leur reste ! Ils ont vu que cela avait marché quelques autres prisonniers, ils ont compris que ça pouvait les aider, pensez vous un moment qu’ils se sont fait la réflexion suivante : « ah ouais, mais bof, c’est du revu…il faut qu’on s’organise un soir pour réfléchir et monter un plan plus révolutionnaire, quelque chose qui ne mettrait pas en galère nos facultés intellectuelles et physiques… »
Ne jugeons pas trop rapidement ces palestiniens, qui sont maltraités, qui n’ont même pas le droit à un livre pour s’évader, ni même voir leur famille l’espace de quelques minutes… RIEN
Alors si cette grève de la faim attirait les yeux du monde sur eux, et qu’elle permettait de sauver des vies (car certains prisonniers sont des enfants de moins de 10 ans, des personnes âgées, des personnes atteintes du cancer…) alors le symbole vous gêne peut être mais je pense qu’ils se foutent de notre opinion. Nous devons relayez l’info, qui permettra peut être à des personnes de bouger, et d’accélérer des changements pour qu’ils se nourrissent rapidement avant qu’il y ait un drame. Qu’Allah leur facilite :'(
Salam alykom
Il ne s’agit pas de juger les palestiniens, mais plutôt de rapeler les fondements de notre religion et qui font de nous des musulmans.
L’islam nous enseigne la patience et de s’en remettre consremment à Allah et de diriger nos oeuvres, nos combats exclusivement à Allah, et c’est ainsi qu’Allah apporte son secours. on lit dans le coran (sourate joseph), qu’après tant d’années en prison, joseph(pl) dit : »quiconque craint et patiente, alors Allah ne laisse pas perdre la récompense des bienfaisants »
A force de chercher des moyens contraire à l’islam et de se battre au nom d’autre chose qu’Allah alors on finit par s’éloigner des enseignements bénéfiques de notre religion et ce sans rendre compte forcément et malheureusement cela conduit au desespoir du musulman qui pourtant croit en Celui qui répond à l’angoissé quand il l’invoque, Celui qui apporte le secours.
C’est pour cela qu’il est impératif de faire le rappel de la voie à suivre conforme au coran et à la sunna.
Qu’Allah secours tous nos frères et soeurs opprimés partout dans le monde!
wa salam alaykom
Si certains savants ont autorisé la grève de la faim sous certaines conditions pourquoi nous, nous rendons illicite sans cesse les actions de nos frères et sœurs ?
tiens, je serais bien curieux de connaître vos sources et ces fameuses conditions, car « certains savants », c’est devenu une sorte d’échappatoire pour se convaincre d’une [fausse] réalité.
Ce que j’ai comme source, c’est une fatwa du savant Abdul-‘Aziz ibn Bâz (rahimahullah).
Surtout que j’ai posé une question ouverte,et non une affirmation comme vous l’entendez par « rendre illicite les actes d’un frère ou une soeur », nuance qui a le mérite d’être souligné.
Je vous prie de m’excuser j’avais mal compris (la question ouverte).
Ibn Utheymine dit que la grève de la faim est autorisée si elle n’entraîne aucune séquelle physique et qu’elle est utile… en l’occurence…
salam ‘aleykoum ma soeur,
attention à vos propos, vous le dites vous-même: « si elle n’entraîne aucune séquelle physique », votre occurrence est erronée. Pour cela, vous pouvez soit vous reporter à l’article, soit à ma réponse ci-dessus.
« Parmi eux, Bilal Diab, vingt-sept ans, et Thaër Halahla, refusent toute alimentation depuis quarante-huit jours. Leur état de santé inquiète bien évidemment les médecins. La grève de la faim peut avoir pour conséquence la mort, et malgré cela, ils tentent le tout pour le tout »
==> On dépasse allègrement ces conditions… ne trouvez-vous pas ?
Quand à l’utilité, je me permets de replacer ma question ouverte « cela entraînerait donc plus de maux que de bien pour celui qui l’exerce. Où est l’intérêt ? ».
As-salam ‘alaykoum,
Mais une grève de la faim entraîne forcément des conséquences dans le métabolisme (même minime) ?
Et une personne qui décide de faire une grève de la faim sait qu’elle s’expose à des risques et des séquelles plus ou moins importantes, que ce soit physiquement et psychologiquement, allant même jusqu’à la mort ?
Comme une personne qui décide de fumer sait qu’elle s’expose a des risques et des séquelles plus ou moins importantes, allant même jusqu’à la mort ?
Après il y a peut-être certaines personnes qui n’ont pas bien conscience de ce à quoi elles s’exposent…
Allah wa’lam
Wa alaycoum salam wa rahmatuLLAH,
Je vais arrêter là ce débat, je trouve ça indécent pardonnez moi, qu’on juge de nos claviers leurs actes de désespoir. Une grève de la faim sans conséquence aucune n’existe pas, elle affaiblie toujours le corps et la raison, l’avis de ces savants est peut être différent de ce que vous pensez, WA ALLAHU A’LEM, j’ai juste énormément de peine pour ces prisonniers qu’Allah leur facilite, ici on rapporte des faits, malheureusement on a aucun pouvoir pour faire changer ce qui se passe là bas ? Et je ne vous vise pas lorsque je dis « on juge de nos claviers » car je vous sens parti pour me reprendre une fois encore, débattons sur des sujets sur lesquels nous pouvons quelque chose, et apportons notre soutien aux frères et soeurs qui souffrent dans le monde…
Quant à votre question ouverte, pour plusieurs détenus ça a entraîné leur libération, même s’ils ont risqué leur vie, aujourd’hui ils vont bien, donc el hamdoulillah, ah moins qu’on ait d’autres idées pour leur venir en aide, mais toutes les associations pro-palestiniennes et les comités de soutien sont bloqués, les gouvernements ne font rien… Nous ne pouvons comparer la sagesse la patience et l’endurance de Joseph avec celles d’un homme d’aujourd’hui vous n’êtes pas d’accord ? Et il y a une chose à laquelle je m’efforce de penser sans cesse : « et si c’était moi ? », ça invite à la compassion et au soutien. Allah est le Miséricordieux, le Très Miséricordieux, le Juste et à lui seul revient je Jugement.
Nadia je viens seulement de lire votre réponse, ma réponse ne vous était pas destinée même si elle vient juste après. La cigarette c’est pas un moyen de retrouver sa liberté et elle entraîne la mort au fil des ans, la grève de la faim c’est quand même un acte plus rare et qui prouve la détresse du sujet, je ne sais pas s’il faut comparer les deux…
je citais plus l’exemple de la cigarette par rapport au mécanisme qui peut s’y rapprocher, c’est à dire le fait de savoir qu’il y a des risques, le fait de prendre quand même ces risques, le fait de s’exposer à des séquelles tout d’abord minimes mais pouvant s’aggraver avec le temps et selon différents facteurs, enfin dans les 2 cas il y a des conséquences en sachant que cela peut aller jusqu’à la mort. Vous dites que la cigarette n’est pas un moyen de retrouver sa liberté, mais c’est tout de même pour beaucoup un moyen de s’évader (heum heum), donc on peut quand même trouver certaines similitudes, même si ce n’est pas tout à fait la même chose.
Je précise que je parle de l’acte en lui-même, à savoir que ce sont des questions que je me pose au niveau compatibilité islamiquement parlant. Et même si j’ai tendance à pencher plus vers un avis que vers un autre, je respecte les divergences.
À coté de cela biensur nous ne sommes pas dans la situation de ces milliers de palestiniens, nous ne vivons pas ce qu’ils vivent, nous n’endurons pas ce qu’ils endurent, et biensur nos dou’at les accompagnent. Qu’Allah leurs viennent en aide et leurs accordent une issue favorable, ainsi qu’à tous nos frères et sœurs oppressés et opprimés de part le monde.
Wa salam.
Amîn Nadia 🙂
As salam alaykoum,
Pourquoi je ne vote pas !
http://www.youtube.com/watch?v=zwH4brZPr3Y&feature=player_embedded
assalame alykoum
tres belle video qui explique clairement pourquoi pas voter et pour ceux qui disent qu’il faut voter je leur demandent ou sont vos preuves deans le coran de ce que vous dites(pas un avis d’un tel cheick mais un verset dans le coran)?
wassalame alykoum wa rahmatolahi wa barakatoh
hmmm,messieurs les modérateurs, suis-je le seul à trouver ce post totalement hors-sujet ??
J’avoue, hors sujet ^^