Une église en Angleterre (Sussex de l’Ouest) était à la recherche d’un nouveau propriétaire et c’est un groupe de musulmans qui vient d’acquérir le bien immobilier.

Un lieu déjà propice aux prières

L’église pentecôtiste du quartier de Langley Green à Crawley est parvenue à conclure la vente de son immeuble avec une association musulmane.  Désormais, elle devient une mosquée, et les nombreux musulmans du quartier y ont déjà commencé les prières. L’avantage est que la nouvelle mosquée ne nécessitera pas vraiment de travaux, seulement quelques aménagements tel que l’ajout de tapis. Cette église était déjà un endroit réputé pour accueillir les adeptes d’autres confessions.

L’ex-église était déjà un lieu où venait prier des adeptes d’autres religions. Une pratique très courante dans les églises de la ville de Crowley, comme l’Eglise Saint Leonard de la même ville.

Bonne entente entre les communautés religieuses

Crawley Green détient une bonne réputation quant au bon vivre entre les communautés chrétienne et musulmane. C’est la raison pour laquelle l’association musulmane qui a acquis ce bien, s’est engagée à prendre toutes les précautions afin d’empêcher toute sorte de malaise, mais aussi afin de préserver les bonnes relations avec la communauté chrétienne, dans ce quartier où les différentes communautés s’entendent bien.
Dans cette optique, pour s’assurer du consentement du vendeur, l’association musulmane a demandé que l’une des conditions d’achat du bien était de s’assurer que l’église se réjouissait de la transformation du bien en mosquée, et d’en établir une preuve écrite.
Crawley est une ville exemplaire dans les bonnes relations interconfessionnelles. Les élus locaux, et les responsables religieux oeuvrent toujours dans cette optique. C’est ce qui permet à tous les habitants quelque que soit leur culture, ou leur religion de vivre ensemble. Ainsi, se côtoyer, permet de connaître ses différences et ses similitudes et éviter crainte et méfiance.

Cette vente prouve le consentement de l’Eglise à vendre ses biens, tout comme l’illustre également la vente de l’église de Johannesburg qui devint Madrassa. Ce ne sont donc pas les associations musulmanes qui jouent les conquérantes en poussant les églises à leur vendre leurs biens. Les affaires sont les affaires. L’essentiel est que les deux contractants s’entendent, et l’argent n’a pas non plus de religion.