L’organisation du pèlerinage à la Mecque pourrait bien servir de modèle aux prochaines manifestations sportives de grande envergure. Au cours de ce rassemblement de dévotion de masse, la gestion, la coordination, et la vigilance sont de mises. Les autorités responsables de l’organisation du hajj sont parvenues à atteindre un niveau de sécurité fiable afin d’assurer le bien être de millions pèlerins.
Des leçons tirées du passé
Le pèlerinage à la Mecque, cinquième pilier de l’Islam, est réalisé chaque année par plusieurs millions de musulmans provenant de 183 pays différents. L’an dernier, le nombre a atteint les 2.8 millions pour le grand pèlerinage, durant le mois sacré de Dhul-Hijja. Notons que le nombre de pèlerins se rendant à la Mecque ne cesse de s’accroître. Mais le surpeuplement qui en résulte peut créer des accidents, et des catastrophes sanitaires, d’où la nécessité d’une organisation sans faille.
Il est évident qu’un rassemblement massif de personnes en un seul endroit, requiert une organisation rigoureuse et une vigilance accrue des autorités saoudiennes chaque année.
Beaucoup de progrès ont été accomplis dans cette optique. Néanmoins, rappelons que ces progrès ont nécessité des efforts considérables, et furent le fruit de nombreuses leçons tirées de défaillances tragiques antérieures (épidémies, accidents, incendies, bousculades meurtrières). On peut ainsi énumérer trois principaux défis à relever continuellement afin d’assurer aux pèlerins un séjour en bon et dû forme.
La sécurité sanitaire
Eviter les épidémies constitue sans doute le premier défi à dimension internationale, dans un lieu où des centaines de nationalités se côtoient, et qui en cas d’une contraction d’une maladie sont susceptibles de la transmettre aux autres pèlerins et/ou de la ramener dans leur pays d’origine. Diverses mesures ont été prises par le Ministère de la Santé saoudien depuis des décennies.
A titre d’exemple, les pèlerins provenant de pays où l’accès à la santé est parfois difficile, effectuent davantage de contrôles médicaux. Des vaccins doivent obligatoirement être effectués par tous les pèlerins quelque soit leur pays d’origine, au moins dix jours avant leur départ.
Sur place, sont mis à leur disposition près de 165 établissements médicaux (hôpitaux et dispensaires), 15 000 médecins et infirmiers. Cette vigilance sanitaire commence dès l’entrée des pèlerins sur le territoire, dans le grand terminal de l’aéroport qui leur est exclusivement dédié.
Les bousculades et la chaleur
Lors d’un regroupement des plus massifs (notamment pour la lapidation des stèles), des pèlerins meurent suite aux bousculades. On recense chaque an des pertes humaines en raison des mouvements de foules incontrôlables. Mais leur nombre a considérablement diminué grâce aux dispositifs mis en place telle que la construction de plusieurs étages, une meilleure logistique, un sens de circulation précis à respecter, etc.
Concernant la chaleur, plusieurs systèmes de climatisation très modernes ont été placés afin de baisser la température. A ‘Arafat ainsi qu’à La Mecque des brumisateurs de fraîcheur ont été installés. La mosquée du Prophète (salallahou ‘aleyhi wa salam) à Médine est climatisée malgré sa grande surface quand à la grande mosquée de La Mecque elle n’est pas climatisée mais bien ventilée.
La Mecque, source d’inspiration en matière de sécurité sanitaire pour le monde entier
Les défis que parvient à relever le gouvernement saoudien peuvent constituer un exemple pour les diverses manifestations dans les autres régions du monde. L’Arabie Saoudite a désormais une longue expérience en matière de sécurité sanitaire. Son modèle d’organisation pourrait s’exporter afin d’éviter la propagation des épidémies, en particulier dans les grandes agglomérations.
L’organisation du pèlerinage pourrait également servir d’illustration pour d’autres évènements telles que les manifestations politiques, culturelles, ou sportives. A cet égard, des précautions similaires ont été adoptées lors de l’acte d’inauguration de Barack Obama qui comptait près d’un million de personnes.
A l’heure où les flux de personnes sont de plus en plus accrus, la sécurité sanitaire à une échelle mondiale est un enjeu incontournable. La Mecque constitue bel et bien un exemple à suivre pour les prochaines manifestations sportives tels que les Jeux Olympiques, ou la coupe du monde de football.
j y serai bientot a la mecque
Salam Alikoum,
Il ne faut pas oublier de dire « inch’Allah » quand on parle au futur …
Ne pas oublier de dire « in chaa Llah »
Salam alikoum…
Pensez-vous que l’intention des uns est celle des autres ?
Le pélerin va avec sa piété… c’est son leit-motiv.
Les supporters vont avec l’esprit du nationalisme, aux antipodes de ce que prône l’Islam.
Je paraphrase Coubertin : « L’essentiel, c’est de participer » … lol…
Je leur souhaite du courage, et qu’ils arrivent à leurs fins.
As salam wa aleykoum
Je chipote un peu mais ça peut servir pour ceux qui font des études (et aussi pour le reste) mais paraphraser ça veut dire refaire une phrase disant exactement ce que l’auteur a voulu dire alors que là c’est une citation (entre guillemet et la phrase exact) 😉
Salam alikoum…
Baraka’Allah U Fik de me corriger… et non ce n’est pas du chipotage…
sallam alaykum,
on ne dit pas inauguration mais investiture pour obama et Allahu arlem 🙂