L’indignation mondiale suscitée par la découverte des corps de six otages israéliens dans un tunnel à Rafah, dans la bande de Gaza, révèle un double standard flagrant dans la perception des vies humaines. Le Hamas répond aux menaces de Netanyahou.
Deux poids, deux mesures : une stupeur asymétrique
La stupeur exprimée par des dirigeants comme Joe Biden et Emmanuel Macron face à la mort des otages israéliens contraste fortement avec leur silence sur les plus de 40 000 Palestiniens tués depuis le début de l’offensive israélienne. Cette réaction inégale met en lumière une valeur inégale accordée aux vies des otages israéliens par rapport à celles des milliers de Gazaouis, dont de nombreux enfants, victimes des bombardements.
Netanyahou et la fuite de responsabilités
Sous la pression de négocier la libération des otages, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou menace de régler son compte au Hamas. Comme à l’accoutumé, il détourne l’attention en rejetant la faute sur la résistance palestinienne, tout en évitant toute négociation ou accord pour la libération des otages, dont il ne se soucie pas. Son objectif principal étant de détruire Gaza pour récupérer ses terres et réaliser le projet du « Grand Israël. » Parallèlement, une grève générale organisée par la centrale syndicale Histadrout vise à paralyser l’économie israélienne pour pousser le gouvernement à agir rapidement.
La réponse du Hamas aux menaces de Netanyahou
Un porte-parole du Hamas a déclaré : « Netanyahou et l’armée d’occupation sont seuls responsables de la mort des prisonniers, ayant délibérément entravé toute négociation pour un échange de prisonniers à des fins égoïstes, en plus de leur intention de tuer des dizaines d’entre eux par des frappes aériennes directes. Nous avertissons clairement que toute tentative militaire pour libérer les prisonniers se soldera par leur retour dans des cercueils, et il appartient à leurs familles de choisir : morts ou vivants.«