Par Tamime Khemmar.
Un de nos bienfaisants prédécesseurs Al-Hassan Al-Basrî a dit :
« Fils d’Adam tu n’es qu’une quantité de jours. Si ton jour s’en va, une partie de toi s’en va. »
Cela n’est-il pas suffisant pour essayer de remplir chaque jour de ce qui nous sera le plus profitable ? Le jour qui s’en va ne reviendra jamais et nous ne le rencontrerons pas.
Vrai ? Non, ceci est faux ! Nous le rencontrerons le Jour de la résurrection et nous verrons devant nous tous les œuvres, bonnes ou mauvaises, qu’on a accomplies dans ce jour.
Le temps est imperceptible et s’écoule sans bruit, mais laisse sa trace apparente dans toute chose et toute chose nous rappelle que le temps passe :
– l’alternance du jour et de la nuit ;
– Les étoiles qui défilent dans le ciel ;
– Le soleil et la lune dans leur course effrénée ;
– Les saisons si différentes les unes des autres ;
– Les vieux qui meurent les enfants qui naissent ;
– Notre corps qui, après la force et la beauté, bascule dans la faiblesse et le déclin.
D’ailleurs chacun de nous porte à son poignet une montre, voit l’heure dans son portable ou partout où nous jetons nos regards, nous voyons les aiguilles de la montre tourner sans cesse et dans le même sens : celui de l’avant.
Tous ces appareils ne sont pas là uniquement pour nous indiquer quelle heure il est, mais pour nous rappeler que le temps passe…
Que ce passager si pressé emporte avec lui quelques-unes de nos bonnes œuvres que nous retrouverons le Jour où nous en aurons le plus besoin.
Tamime Khemmar