Invocations pour éloigner les soucis et faire disparaître les malheurs 

Invocations pour éloigner les soucis et faire disparaître les malheurs 

Par Tamime Khemmar

Cher frère et chère sœur ! Voilà quelques invocations, doucâ’, de la sounnah bénéfique de notre Prophète [ﷺ] qui éloigneront, inchâ’Allah, de nous, tous les soucis et les problèmes et feront disparaître les malheurs qui nous frappent.

1-L’invocation du Prophète Jonas, que le salut soit sur lui, lorsqu’il était dans le ventre du la baleine :

(Lâ ‘ilâha ‘illâ annta soubhânaka, ‘innî  kounntou mina-zh-zhâlimîn)

(Nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Toi. J’ai été parmi les injustes.)[1]

2-Le Prophète [ﷺ] disait lors de la difficulté :

« Lâ ‘ilâha ‘illa-l-lâhou-l-CAzhîmou-l-Halîmou, lâ ‘ilâha ‘illa-l-lâhou Rabbou-l-carchi-l-cazhîmi, lâ ‘ilâha ‘illa-l-lâhou Rabbou-s-samâwâti wa Rabbou-l-‘ardhi wa Rabbou-l-carchi-l-karîm. »

(Nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah, Al-CAzhîm (l’Immense et le Prestigieux) et Al-Halîm (Le Clément). Nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah, le Rabb (le Seigneur) du trône suprême. Nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Allah, le Rabb des Cieux, le Rabb de la Terre et le Rabb du noble trône.)[2]

3-Le Prophète [ﷺ] disait aussi :

« Allâhoumma ‘innî ‘acoûdhou bika mina-l- hammi wa-l-houzni, wa-l-cajzi wa-l-kasali, wa-l-joubni wa-l-boukhli, wa dhalaci-d-dayni, wa ghalabati-r-rijâl »

(AllâhoummaAllah), j’invoque Ta protection contre : les soucis et la tristesse, l’impuissance et la paresse, la lâcheté et l’avarice, dhalac[3] (le poids) de la dette et la domination des hommes.)[4]

4-Le Prophète [ﷺ] affirma que celui qui est touché par un souci ou subit un malheur puis dit les paroles suivantes, verra ses soucis dissipés par Allah et sa tristesse remplacée par la joie.

« Allâhoumma ‘innî  cabdouka-bnou cabdika-bnou ‘amatika, nâsiyatî bi-yadika, mâdhin fiyya houkmouka, cadloun fiyya qadhâ’ouka, ‘as’alouka bi-koulli-smin houwa laka, sammayta bihi nafsaka, ‘aw anzaltahou fî kitâbika, ‘aw callamtahou ‘ahadan min khalqika, ‘aw-ista’tharta bihi fî cilmi-l-ghaybi cindaka; ‘an tajcala-l-qour’âna rabîca qalbî, wa noûra sadrî, wa jalâ’a houznî, wa dhahâba hammî »

(AllâhoummaAllah), je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante. siyatî (le devant de la tête) est entre Tes mains. Ton jugement me concernant est impérativement exécuté. Ta prédestination me concernant est entièrement équitable. Je T’invoque par tout Nom qui T’appartient, dont Tu T’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre, ou que Tu as appris à une de Tes créatures, ou que Tu as gardé dans Cilm-al-ghayb[5] (le savoir de l’imperceptible) auprès de Toi; pour que Tu fasses que la Coran soit le printemps de mon coeur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et l’éloignement de mes soucis.)[6]

5-Le Prophète [ﷺ]nous a appris aussi que l’invocation du malheureux en difficulté est :

« Allâhoumma rahmatouka ‘arjoû, flâ takilnî ‘ilâ nafsî tarfata caynin, wa ‘aslih lî cha’nî koullahou, lâ ‘ilâha ‘illâ ‘ant. »

(AllâhoummaAllah), c’est seulement en Ta miséricorde que j’espère, ne me confie donc pas à moi-même l’espace d’un clin d’oeil et réforme toutes mes affaires. Nulle divinité ne mérite l’adoration hormis Toi.)[7]

6-Lorsqu’il le Prophète [ﷺ] avait un souci, il disait :

« Yâ hayyou yâ qayyoûm, birahmatika ‘astaghîth. »

Hayy (le Vivant), ô Qayyoûm (Qui fait subsister)[8], J’invoque le secours de Ta miséricorde.)[9]

7-Citons une dernière invocation prophétique avec laquelle le musulman et la musulmane invoquent leur Seigneur par la chose le plus aimée et le plus agréée de Lui : L’Unicité

« Allâhou-llâhou Rabbî wa lâ ‘ouchrikou bihî chay’â. »

(Allah, Allah est mon Rabb (Seigneur) et je n’associerai rien dans Son adoration.) [10]

Toutes ses invocations porteront leur fruit, inchâAllah, si l’on est sincère et que l’on ait rempli les conditions de l’acceptation de l’invocation.

Allah est plus Savant.

Notes de l’auteur :

[1] At-Tirmidhî, jugé Sahîh par Al-Albânî.

[2] Al-Boukhâri  (6346) et Mouslim (2730)

[3] Dhalac : flexion provoquée par la lourde charge de l’endettement qui fait dévier l’homme de la droiture.

[4] Al-Boukhârî (6369)

[5] Cilm-al-ghayb (le savoir de l’imperceptible) concerne tout ce qui est imperceptible par les sens des créatures, qui leur est caché et que seul Allah connaît.

[6] Ahmad et par d’autres/isnâd hasan.

[7] Sahîh Abî Dâwoud, AL-Albânî (4246)

[8] Et subsiste par Lui-même.

[9] Sahîh At-Tirmidhî, Al-albânî (2796)

[10] Sahîh Ibn Mâjah, Al-albânî (3132)

2 thoughts on “Invocations pour éloigner les soucis et faire disparaître les malheurs ”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *