Quand les hommes rejettent leur Créateur Allah (1/2)

Dans la pensée athée réside un grand mystère non résolu avec lequel les êtres humains ont été aux prises, depuis le siècle des lumières jusqu’à nos jours.

Et ils continueront à lutter avec à moins qu’ils changent drastiquement leur façon de voir le monde.

C’est environ à partir de cette période des lumières, à partir du moment où l’être humain a commencé à s’éloigner de son Dieu, de son Créateur, qu’il a commencé à perdre la trace de qui il est, de ce qu’est sa vraie nature, de pourquoi il existe…

Ces questions sont des questions importantes, mais qui n’ont pas de réponses en l’absence d’Allah.

Et ce qui est très intéressant est que le siècle des lumières est connu comme étant la période de l’illumination, où les êtres humains se sont supposément éloignés de la tyrannie et de l’oppression de la religion. Le christianisme pour être plus spécifique.

Et les êtres humains se seraient également libérés d’idées contraignantes et dominantes telles que Dieu et se seraient supposément dirigés vers une époque d’illumination où ils ne furent plus restreints par ces « superstitions ».

Mais « étrangement », dès qu’ils se sont détournés de Dieu, ils commencèrent à tomber dans ce problème : ils réalisèrent qu’ils ne pouvaient pas comprendre leur nature profonde.

Nous trouvons un exemple brillant de cela en David Hume (philosophe britannique mort en 1776 et l’un des fondateurs de l’empirisme moderne), qui souffrit de mélancolie et de dépression et écrivit largement à ce propos.

Il mit en lumière, à travers sa perspective empirique (qui consiste à produire des théories, connaissances ou croyances à partir de l’observation ou de l’expérience), ce que nous sommes en tant qu’être humain. Et selon lui nous ne serions rien de plus qu’un ramassis de perceptions, atomes et molécules en mouvement, sans rien dans notre nature qui ne soit solide, spirituel ou immuable.

Cette façon de voir les choses leur cause pourtant beaucoup de détresse, d’anxiété et de soucis. Et la façon d’échapper à tout cela pour Hume est dans la nature. Il se réfère à cela comme « La nature fournit la solution » ou « la nature permet l’évasion ». Ce qu’il veut dire par là est que la façon dont il trouva du réconfort fut à travers les interactions sociales, le fait de passer du temps avec des amis, jouer à des jeux etc.

L’idée sous-jacente est que nous ne devrions même plus réfléchir à propos de ces choses, parce que dès que l’on pense à la nature de l’homme (Pourquoi l’homme existe, d’où il vient etc.), cela provoque de la détresse parce qu’il n’y a pas de réponse ; évidemment pas en l’absence de Dieu.

Selon lui nous devrions juste faire ce que nous avons le désir de faire (suivre ses passions) et s’investir dans des activités avec les autres, dans des choses qui nous plaisent, et cela au final remplira nos esprits et nous conduira vers le bonheur.

Et cette façon de penser l’a même poussé à dire que nous devrions mettre nos passions au-dessus de la raison. Parce que la pensée prédominante à cette époque était, et ce depuis longtemps, que la raison humaine est la capacité la plus haute que l’on puisse avoir. Mais Hume suggéra que nos passions, nos émotions, devraient être mises au-dessus de notre raison ; cela parce qu’il constata que quand il suivait ses passions, et les choses qui lui plaisaient, cela le libérait de la souffrance et de l’anxiété causées par le fait de réfléchir et méditer à propos de son existence même.

Cependant, on peut répondre facilement à ces arguments par ce constat que nous avons tous ressenti : ce genre de bonheur n’est que fugace car à partir du moment où l’activité se termine, on revient à la case départ, c’est à dire aux questions insolubles sur la nature de l’homme en l’absence de Dieu.

Seconde partie disponible ici.

 

By Younes

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