Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé hier notre frère Idriss Sihamedi, fondateur de l’association BarakaCity.
L’affaire l’opposait à la militante radicale et islamophobe Zineb El Rhazoui qui l’avait poursuivi pour « cyberharcèlement ». Le parquet avait requis dix mois de prison avec sursis contre lui.
Il avait échangé des tweets avec Mme El Rhazoui révélant les contradictions et le ridicule de ses déclarations publiques concernant entre autres l’Islam.
Dans cet heureux jugement, le tribunal a estimé qu’il n’y avait « aucune preuve de la dégradation effective des conditions de vie de Mme Zineb El Rhazoui » et qu’« en matière de harcèlement, il faut que les comportements répétés aient eu un impact certain et direct sur la vie d’autrui ». Ce qui n’a pas été le cas, et ce qui a été reconnu par Mme El Rhazoui elle-même lors d’un échange privé qu’elle a eu avec Idriss et où elle lui affirmait « qu’elle n’était pas du tout déstabilisée par les insultes et les invectives qui lui étaient adressées ». C’est ce qui a motivé le tribunal à prononcer cette relaxe.
Idriss Sihamedi a pourtant lui bien fait l’objet de harcèlement de la part notamment des médias, qui l’ont cloué au pilori et de certains politiques qui ont eu des propos scandaleux et injustifiés. Ces accusations avaient même porté préjudice à son association car elles avaient motivé en grande partie sa dissolution. Le juge des référés du Conseil d’Etat avait confirmé la dissolution le 28 octobre dernier et avait jugé que : « les propos tenus par le président de l’association, reconnu comme son principal dirigeant, responsable de sa communication, adressés indifféremment à partir de ses comptes personnels ou de ceux de l’association sur les réseaux sociaux pouvaient être imputés à l’association. »
On connait par ailleurs le parcours et le bien que BarakaCity a fait pendant des années auprès des plus démunis partout dans le monde, mais cela n’est pas entré en ligne de compte dans le jugement du Conseil d’État qui a préféré dénier tout cela, alors qu’Idriss Sihamedi n’avait même pas encore été condamné définitivement pour ses tweets.
Mais il a finalement été innocenté par la loi française. Il serait donc juste et logique que ceux l’ayant accusé sans fondement présentent leurs excuses officielles et que BarakaCity soit réhabilitée, afin qu’elle continue ses œuvres de bienfaisance auprès des délaissés.