La propagande islamophobe continue et nous de notre côté continuons à démontrer que de grands penseurs occidentaux et justes respectent et respectaient l’Islam.
Nous avions fait un précédent article sur Victor Hugo et aujourd’hui nous allons nous pencher sur Gustave Le Bon, qui mérite bien son nom, nous allons le voir.
Nous avons eu l’agréable surprise de découvrir cet intellectuel quand nous avions rédigé l’article Le droit français et l’Islam.
Gustave Le Bon, né en 1841 et mort en 1931, fut un médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français.
Il est l’auteur de 43 ouvrages écrits sur 60 ans et fut un grand polygraphe (auteur qui écrit dans des domaines nombreux et variés).
On lui doit le célèbre livre, précurseur de la discipline de la psychologie sociale, « Psychologie des foules » paru en 1895 et qui est encore une référence incontournable 125 ans plus tard !
Il fut également anti-colonisateur et antiraciste à une époque où ces idées étaient très répandues et communes ; ainsi nous pouvons déjà constater son courage et sa personnalité affirmée et indépendante.
On peut d’ailleurs le citer à ce sujet : « Les classifications uniquement fondées sur la couleur de la peau ou sur la couleur des cheveux n’ont guère plus de valeur que celles qui consisteraient à classer les chiens d’après la couleur ou la forme des poils, divisant, par exemple, ces derniers en chiens noirs, chiens blancs, chiens rouges, chiens frisés, etc.».
Maintenant si nous en venons à l’Islam, qui est le sujet principal du présent article, nous allons vous partager quelques citations tirées de son ouvrage en 4 volumes « La civilisation des arabes ».
Gustave Le Bon fut un très grand voyageur et n’a cessé de parcourir le monde à la recherche d’autres cultures. C’est pendant l’un de ses voyages qu’il rencontre les musulmans et la religion de vérité, l’Islam.
Concernant l’Islam, ses principes et son dogme, voilà ce qu’il en dit :
« Son Dieu unique plane au sommet des choses, sans aucun entourage d’anges, de saints ou de personnages quelconques dont la vénération s’impose. L’islamisme peut revendiquer l’honneur d’avoir été la première religion qui ait introduit le monothéisme pur dans le monde. C’est de ce monothéisme pur que dérive la simplicité très grande de l’islamisme et c’est dans cette simplicité qu’il faut chercher le secret de sa force. Facile à comprendre, il n’offre à ses adeptes aucun de ces mystères et de ces contradictions si communs dans d’autres cultes, et qui heurtent trop souvent le bon sens. Un Dieu absolument unique à adorer ; tous les hommes égaux devant lui ; un petit nombre de préceptes à observer, le paradis comme récompense, si on observe ces préceptes, l’enfer comme châtiment, si on ne les observe pas. Rien ne saurait être plus clair ni moins prêter à l’équivoque. Le premier mahométan venu, à quelque classe qu’il appartienne, sait exactement ce qu’il doit croire et peut sans difficulté exposer les dogmes de sa religion en quelques mots. Pour qu’un chrétien puisse se risquer à parler de la Trinité, de la transsubstantiation ou de tout autre mystère analogue, il faut qu’il soit doublé d’un théologien versé dans toutes les subtilités de la dialectique. Cette extrême clarté de l’islamisme, jointe au sentiment de charité et de justice dont il est empreint, a certainement beaucoup contribué à sa diffusion dans le monde. De telles qualités expliquent comment des populations qui étaient chrétiennes depuis longtemps, comme les Égyptiens à l’époque de la domination des empereurs de Constantinople, ont adopté les dogmes du prophète aussitôt qu’elles les ont connus, alors qu’on ne citerait aucun peuple mahométan qui, vainqueur ou vaincu, soit jamais devenu chrétien. »
(Gustave Le Bon (1884), La civilisation des Arabes : livres I et II)
SubhanAllah ! C’est simplement magnifique, et vous conviendrez qu’un musulman pourrait difficilement faire mieux que cette grandiose apologie de l’Islam.
Nous pouvons aussi citer : « L’idéal créé par Mahomet fut exclusivement religieux, et l’empire fondé par les Arabes présente ce phénomène particulier, d’avoir été le seul grand empire uniquement établi au nom d’une religion, et faisant dériver de cette religion même toutes ses institutions politiques et sociales. »
ou encore :
« les musulmans nous ont humiliés par l’écrasante supériorité de leur civilisation, et ce n’est que d’hier seulement que nous sommes soustraits à leur influence. »
Les belles citations sont nombreuses dans cet ouvrage, mais nous finiront avec deux particulières qui mettent en avant la grandeur inégalée de notre prophète [ﷺ] :
« Lorsque Mahomet mourut, il avait obtenu ce résultat immense de réunir en une seule nation, obéissant à une seule croyance, et capable par suite d’obéir à un seul maître, tous les peuples de l’Arabie. »
et également :
« S’il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu’ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu’ait connus l’histoire. Des préjugés religieux ont empêché bien des historiens de reconnaître l’importance de son œuvre ; mais les écrivains chrétiens eux-mêmes commencent aujourd’hui à lui rendre justice. (…) En quoi consistait cette religion qui devait soumettre tant de millions d’hommes à sa loi ? Quelles vérités nouvelles enseignait-elle au monde ? Nous allons l’examiner maintenant. »
Si vous souhaitez lire ou imprimer le livre, il est consultable et téléchargeable gratuitement en PDF ici :
Livres 1-2
Livre 3
Livre 4
Livres 5-6