Imana JJB est un club de Jiu-Jitsu brésilien qui a été fondé en 2012 en Seine-et-Marne.
Le 28 septembre, Il a fait l’objet d’un article du journal LeParisien, où il est accusé de séparatisme islamiste.
Un journaliste du Parisien s’est infiltré pendant plusieurs mois au sein du club.
Il s’est laissé pousser la barbe pour l’occasion et s’est fait passer pour une personne fragile moralement afin de mieux se faire accepter parmi l’équipe et les licenciés.
Certains membres du gouvernement, dont le ministre de l’intérieur, ont relayé l’article alors qu’il n’y a même pas eu d’enquête ou de condamnation de justice ; l’affaire a donc pris de l’ampleur médiatiquement.
Dans l’article, il est fait plusieurs fois mention d’un des entraineurs nommé Abdallah, dont le nom, la photo et l’adresse ont par la suite été diffusés sur internet par des personnes malintentionnées. Ce dernier a été très touché par cette affaire ainsi que sa famille.
L’un des cogérants de l’association a fait savoir qu’il a contacté LeParisien pour demander un droit de réponse au nom de l’association car ils jugent l’article diffamatoire. L’une des rédactrices en chef lui a demandé d’envoyer sa demande par email, ce qu’il a fait.
Par la suite, il n’a plus eu de nouvelles de la rédactrice.
Quelle n’a pas été sa surprise quand plusieurs policiers sont venus le chercher à son domicile et qu’il a appris que le journal avait porté plainte pour « menaces ».
Le droit de réponse est garanti par la loi pour toute personne ou entité qui sont citées dans un article. Dans un délai de 3 mois, elles peuvent exiger un droit de réponse dans le même journal.
Nous dénonçons donc ces pratiques et le manque de déontologie du Parisien.
Nous voudrions aujourd’hui relayer l’interview réalisée par le média Islamotion qui est venu sur place pour recueillir les réactions de l’équipe dirigeante, des coaches et des licenciés du club. Nous saluons chaleureusement cette initiative.
Ce que nous constatons dans l’interview, c’est que les membres, qui ne sont pas tous musulmans, sont unanimes à propos du fait que le club est ouvert à tout le monde. Une licenciée témoigne d’ailleurs qu’elle n’a jamais subi aucune exclusion de la part des coaches.
L’association a appelé à l’apaisement, mais il est clair que ces situations sont inadmissibles et que la communauté musulmane doit réagir.
Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile pour les musulmans de se défendre publiquement face à la chasse aux sorcières et la diffamation dont ils sont les victimes en France.
Nous appelons donc nos lecteurs à soutenir les journalistes et médias qui donnent la parole à ceux qui ont été empêché de s’exprimer tout simplement.
Merci de diffuser au plus grand nombre. Barakallahoufikoum.