La pollution a baissé après plusieurs mois de confinement

Le confinement imposé suite à la crise du coronavirus a été décrié partout dans le monde et beaucoup de professionnels mettent en doute son efficacité, voire sa simple utilité. Il est clair en tout cas que les conséquences de ce confinement sur l’économie ont été très graves.
Cependant on a pu constater un effet positif : la baisse de la pollution. Ce qui est tout à fait logique puisque le trafic automobile et l’activité de certaines industries ont baissé grandement depuis le début de la crise.
Cela est documenté sur le site carbonmonitor qui est géré par plusieurs professeurs d’universités travaillant en collaboration.

La part de la pollution des transports (80% de voitures) en CO2 représente environ un quart des émissions mondiales, tous secteurs confondus. Donc bonne nouvelle pour le réchauffement climatique.

Par ailleurs, des clichés pris du ciel par des satellites en orbite ont montré une baisse significative de l’émission de dioxyde d’azote (NO2) dans la plupart des grandes villes dans le monde, ce qui entraine une amélioration de la qualité de l’air.

Cliché montrant la baisse de la concentration en NO2 après seulement quelques semaines de confinement.

 

En effet, il faut savoir que le NO2 est l’une des causes de l’irritation des bronches, de l’allergie au pollen et de l’asthme. Il peut même contribuer à la formations de particules fines dans certaines conditions météos ; ces particules qui peuvent pénétrer le système sanguin et causent ainsi des cancers et maladies cardiovasculaires.
Des relevés au sol mesurant la quantité de NO2  par cm3 dans l’air ont également confirmé ces observations.

Cette baisse n’est cependant que temporaire, sachant que les transports ont repris avec la fin du confinement.
Mais nous n’oublions pas qu’on nous disait que c’était impossible de baisser la pollution à cause de l’économie qui est prioritaire, mais on voit que les Etats sont en réalité capables de paralyser des pays entiers à cause d’un virus qui tue relativement moins que la pollution chaque année depuis des décennies.
C’est donc là réellement l’occasion pour les Etats de sensibiliser à cette problématique et d’enfin favoriser le développement de meilleurs moyens de transports à la pointe de la technologie anti-pollution ou carrément sortir des énergies fossiles.
Ces technologies existent et on espère qu’elles seront mises en œuvre très bientôt sans se soucier du porte-monnaie des industries mais plutôt de la santé des êtres humains et de notre planète.

 

 

By Younes

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